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Assises nationales du CNVVF Villes et villages fleuris : un label reconnu et de belles réalisations

Les 17es assises nationales des Villes et villages fleuris ont confirmé la reconnaissance du label et favorisé le partage des retours d’expérience. ©CNVVF

Plus de 400 personnes se sont rassemblées les 31 mars et 1er avril à Meaux (77) pour les 17es assises nationales du Conseil national des villes et villages fleuris. Une édition placée sous le thème « Partager nos savoir-faire pour une meilleure qualité de vie ».

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Malgré une météo presque hivernale, les techniciens, élus et animateurs du réseau des Villes et villages fleuris n’ont pas boudé leur plaisir de se retrouver à Meaux (77) fin mars pour une nouvelle édition des assises nationales, avec une thématique centrée sur le partage au service d’une meilleure qualité de vie.

Dès l’introduction, le président du CNVVF (Conseil national des Villes et villages fleuris), Thibaut Beauté, a rappelé que, dans un contexte d’urgence climatique, l’amélioration du cadre de vie des habitants était indissociable de la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Il a aussi souligné l’importance d’une symbiose entre élus et techniciens ainsi que d’une approche transversale des politiques publiques pour réussir.

Trois séquences ont rythmé le congrès, entrecoupées de temps d’échanges et de visites de la quinzaine d’exposants présents au théâtre Luxembourg.

Un label très reconnu

Une nouvelle étude Ipsos a permis de refaire un point sur l’attachement au label et l’impact de l’évolution des critères d’attribution.

Le label VVF est toujours très bien connu, avec un taux de 90 %, tout comme sa nouvelle identité visuelle. Source de fierté pour les élus comme pour les habitants, il est globalement perçu dans une acception plus large que le seul fleurissement, ce qui montre une bonne appropriation de la nouvelle grille d’évaluation.

Parmi les interventions marquantes, on retiendra celle de la ville de Maisons-Alfort (94), qui montre comment une commune dont le territoire a été morcelé au XXe siècle a su recréer une cohérence d’ensemble et une identité forte par le végétal et le paysage. Une stratégie économe tant pour la collectivité que pour les habitants, grâce à une réalisation en interne de l’ensemble des phases des projets (conception, réalisation, gestion), mais aussi à une approche transversale du territoire, avec un bureau d’études interne associant toutes les compétences de l’aménagement urbain.

Un accompagnement, des subventions, un guide…

La Dordogne est un bel exemple de l’utilisation du label comme outil de renforcement de la politique territoriale en matière de tourisme, l’un des piliers majeurs de ce vaste département rural. Parmi les actions développées figurent :
- l’accompagnement de toutes les communes qui le souhaitent par le pôle paysage et espaces verts du département, en charge de l’animation du label ;
- le déploiement de subventions pour l’amélioration du cadre de vie des centres-villes, à condition que les projets s’appuient sur le référentiel du label ;
- l’édition d’un guide des « 10 belles balades et randonnées autour des villes et villages fleuris du Périgord ».

Les expériences de Josselin, Sarreguemines et Annecy

Le témoignage de Josselin (56) – 2 500 habitants – a montré comment mettre en valeur un patrimoine historique millénaire par le végétal pour renforcer la qualité du cadre de vie des habitants, la biodiversité, mais aussi l’attractivité touristique.

À Sarreguemines (57), le jardin des Faïenciers et sa succession de jardins thématiques témoigne du passé industriel de la région et offre un espace d’expression pour la créativité des jardiniers, avec une mise en valeur d’espèces horticoles comme des plus sauvages selon les situations.

Pour Annecy (74), la principale difficulté réside dans le décalage entre la notoriété affichée de la ville et l’insatisfaction de certains habitants qui ne comprennent pas les évolutions de gestion et souhaitent une nature plus maîtrisée. Pour faire évoluer la situation, la collectivité a engagé une stratégie de communication avec les habitants au travers de trois axes :
- écouter pour aménager (consultation publique sur les projets en amont) ;
- partager les valeurs environnementales (animations dans les écoles) ;
- agir ensemble (budget participatif).

Rendez-vous dans deux ans pour une prochaine édition.

Yaël Haddad

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