Investissements FranceAgriMer met en place des aides pour réduire les intrants
Pour encourager la baisse de l’usage des produits phytopharmaceutiques et des engrais de synthèse, des subventions sont instaurées pour l’achat de robots ou autres matériels connectés, par exemple…
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Depuis le 8 avril dernier et jusqu’à la fin 2023, FranceAgriMer va allouer une aide aux exploitations qui veulent réduire leur recours aux intrants chimiques. Celle-ci pourra aller jusqu’à la moitié d’une dépense d’un plafond de 40 000 euros pour les jeunes entreprises…
Elle est proposée dans le cadre d’un plan « France 2030, troisième révolution agricole ». Chacune sera accordée dans la limite des crédits disponibles, mieux vaut donc aller assez vite…
Drones, robots ou capteurs connectés sont concernés
Le communiqué précise les matériels qui peuvent être éligibles à ce dispositif : les drones de télédétection, les capteurs connectés, les matériels connectés et innovants, les robots désherbeurs autonomes ou encore les innovations techniques de filière.
Le montant minimal des dépenses présentées dans la demande d’aides est de 2 000 euros HT. Le plafond des demandes éligibles a été fixé à 40 000 euros HT, 150 000 pour le cas particulier des Cuma.
Selon la nature des investissements, le taux d’aide s’échelonne de 20 à 40 %. Pour les nouveaux installés ou les jeunes agriculteurs possédant au moins 20 % du capital social de leur structure, il est majoré de dix points, ce qui peut porter l’aide à 50 % du montant investi dans les cas les plus favorables. Une même majoration de dix points est aussi prévue pour les Cuma.
Dans les DOM, le taux d’aide est de 75 % dans tous les cas.
La liste des matériels concernés par les aides et des taux décernés à chacun d’entre eux est consultable ici (PDF).
Une aide accessible à tous types d’exploitations
Toutes les formes d’entreprises agricoles – Gaec, EARL, SCEA... – tout comme celles dont l’objet porte sur une activité agricole sont éligibles à ce dispositif. C’est le cas aussi des exploitations de lycées agricoles, les entreprises de travaux agricoles ou des « structures portant un projet reconnu en qualité de groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) ».
Les demandes doivent être télétransmises à FranceAgriMer, via son site Internet, accompagnées des devis détaillés et chiffrés, avec les intitulés permettant l’identification du matériel et de son taux d’aide, et d’un document renseignant sur le statut de l’entreprise du demandeur. Le tout avant le 31 décembre de l’année prochaine, donc, mais mieux vaut aller vite pour éviter d’arriver lorsque l’enveloppe sera épuisée !
Pascal FayollePour accéder à l'ensembles nos offres :