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31 installations éphémères Festival de la Côte d’Azur : le ciel, la mer… et des jardins !

« La Voie héracléenne » de Nicholas Tomlan. Ce jardin présenté à la villa Fragonard, à Grasse, remporte le prix du jury officiel.

Jusqu’au 1er mai, la 4e édition présente dans dix villes et à Monaco 31 jardins éphémères sur la thématique « Surprenantes perspectives ». Parmi eux, 17 étaient en compétition pour un concours international.

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Organisé tous les deux ans par le conseil départemental des Alpes–Maritimes, le Festival des jardins de la Côte d’Azur présente au public, depuis le 25 mars jusqu'au 1er mai, une trentaine de jardins répartis dans dix villes azuréennes ainsi qu’en principauté de Monaco. Alors que l’événement n’avait eu que des marraines depuis sa création en 2017, les comédiennes Julie Depardieu et Audrey Fleurot ainsi que la créatrice de mode et femme d'affaires Paloma Picasso , c’est Denis Brogniart, l’un des présentateurs vedettes de TF1 – « Koh Lanta », « Ninja Warrior » ou de grandes compétitions sportives – qui en est le parrain pour cette quatrième édition sur la thématique « Surprenantes perspectives ».

Ainsi, sélectionnées par le comité technique présidé par le paysagiste Jean Mus, dix-sept créations paysagères étaient en compétition dans six sites pour le concours international.
Toutes les équipes ont donné le meilleur d’elles-mêmes afin de réaliser, en cinq jours seulement, une création unique, chacune sur 200 m².

© Camille Moirenc/CRT Côte d’Azur - Dans le jardin Albert Ier à Nice, « Entre là », la création de l’équipe d’Hélène Pépin, obtient le prix des professionnels du paysage.

Un paillis de chanvre comme gazon

Trois jurys ont attribué sept récompenses, remises lors de la cérémonie officielle le 26 mars à la villa Eilen Roc à Antibes-Juan-les-Pins.

Le prix du jury officiel revient à « La Voie héracléenne » de Nicholas Tomlan, un jardin présenté à la villa Fragonard, à Grasse, construit autour d’un chemin de pierre orienté vers deux points de solstice, planté en sol graveleux de végétaux adaptés à la sécheresse.

Ce jury a également décerné le prix Green Deal à « Perspective d’avenir », dans le jardin Albert-Ier à Nice, par le studio d’Antoine, Sybille du Peloux et Adrien Roux avec Louise Rué, pour une création dans laquelle un paillis de chanvre remplace le gazon.

Au même endroit, « Entre là », création de l’équipe d’Hélène Pépin avec L’Oseraie du possible, les Compagnons du devoir et l’Esat Les Restanques de Grasse, a obtenu le prix des professionnels du paysage. Ici, des structures en osier forment une spirale qui emporte le visiteur dans différents univers à travers le temps et l’espace.

Toujours à Nice, conçu par Paola Sabbion et Gian Luca Porcile, « Twistcape » remporte le prix de la presse pour un jardin aux végétaux typiques du maquis méditerranéen qui s’étirent dans une succession de cadres en bois dont la rotation du carré engendre un espace tridimensionnel. 

© Isabelle Cordier - Le prix de la presse a été décerné à « Twistcape » conçu par Paola Sabbion et Gian Luca Porcile à Nice.

Plus de 400 000 visiteurs attendus

Enfin, la création de Solène Ortoli, baptisée « Ciel, la mer ! », à la villa Fragonard, à Grasse, a reçu un double prix Coup de cœur « artistique » du jury officiel et du jury de la presse.

Quant à celui des professionnels du paysage, il a été attribué à « Le Temple », de Maggie Wu Wai Chung et Alejandro O’Neill, installé dans le jardin de la villa Rothschild, à Cannes.

Le festival attend 400 000 visiteurs dans les sites du concours à Antibes-Juan-les-Pins, Cannes, Grasse, Menton, Nice et dans la principauté de Monaco, mais aussi dans les quatorze jardins hors concours de toutes les communes partenaires avec Cap-d’Ail, Mandelieu-La-Napoule, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Cagnes-sur-Mer et Tourrettes-sur-Loup.

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