Portes ouvertes « Parlons paysage » Dix entreprises du paysage ont accueilli 60 formateurs

À peine terminée, la première édition de « Parlons paysage » fait déjà l’unanimité. « C’est une réussite, tant sur le plan qualitatif que quantitatif  ! » résume Béatrice Royer, déléguée générale de l’Union des entreprises du paysage (Unep) des Pays de la Loire. L’opération – qui s’est déroulée du 5 au 22 février 2 – a permis à une soixantaine de formateurs de lycées ou maisons familiales rurales (MFR) de visiter des entreprises aux activités parfois très différentes.

Au total, pour cette première édition, dix entreprises du paysage* avaient accepté d’ouvrir leurs portes : trois dans les départements de Maine-et-Loire, de Vendée et de Loire-Atlantique, une dans la Sarthe.

Rendre le métier attractif 

Avec 2 060 entreprises, près de 11 000 actifs et 500 créations nettes d’emplois (2022), le paysage est un secteur d’activité dynamique en Pays de la Loire. La région présente même quelques spécificités, notamment une activité « création » en moyenne plus importante qu’ailleurs.

Pour autant, quand il s’agit de recrutement, « nous sommes, rappelle l’union régionale, exactement sur les mêmes tendances et face aux mêmes difficultés d’attractivité que celles pointées au niveau national ».

L’initiative Parlons paysage s’inscrit dans ce contexte. L’opération a été imaginée par l’Unep l’an dernier, à la suite de sa rencontre annuelle école-entreprise. Elle a été menée avec l’appui de la Draaf et celui du conseil régional.

Parlons paysage mise sur un binôme formateur-entreprise fort pour faire face aux évolutions du métier et assurer la bonne insertion professionnelle des apprenants.

Un théme par journée portes ouvertes

Résolument conviviales, ces journées portes ouvertes ont été construites  à partir d’une trame commune. Dans chaque entreprise, en salle, l’Unep Pays de la Loire a présenté les métiers et les compétences du paysage, mais également les chiffres – nationaux et régionaux – du secteur.

L’occasion de se rappeler que ce secteur est  créateur net d’emplois et recouvre – au-delà de la création et de l’entretien de jardins – des compétences très diverses : élagage, écopâturage, création de bassins, installation de systèmes d’arrosage, d’éclairage, etc. 

Dans un second temps, après avoir présenté son activité et ses équipes, chaque entreprise s’est attachée à développer une thématique.

À Champigné (49), l’entreprise Planchenault s’est par exemple concentrée sur le choix et la gestion des matériels.

À Spay (72), Thierry Maudet (Arbor & Sens) avait, pour sa part, choisi de mettre l’accent sur le management participatif. Une approche qui irrigue toute l’organisation et le fonctionnement de sa société.