ANNIVERSAIRE À MONTHODON L’arboretum de la Petite Loiterie fête ses 30 ans !

Le 14 mai dernier, Jac Boutaud et Annie Imbaud, propriétaires et gestionnaires de l’arboretum de la Petite Loiterie, à Monthodon (37), ont réuni un large panel de professionnels de la filière paysage – producteurs, formateurs, enseignants chercheurs, entrepreneurs, consultants, représentants des associations professionnelles... –, ainsi que les membres du comité de pilotage scientifique et technique et ceux de l’association Papou (Pour que l’arboretum pousse). Il s’agissait d’échanger autour de l’anniversaire des 30 ans.

De la connaissance à l’adaptation aux bouleversements climatiques

Acquis au début des années 1990, le site est alors une parcelle agricole d’une douzaine d’hectares, avec une ferme en polyculture-élevage. Après une réflexion globale sur l’aménagement, portée avec l’appui du paysagiste Jean-Pierre Prime, les premiers arbres ont été plantés en 1995.
À ce jour, l’arboretum abrite près de 2 800 taxons, ainsi qu’une vaste collection d’arbustes. Car, dès le départ, l’objectif était l’acquisition de connaissances sur les ligneux utilisés de façon courante dans les aménagements paysagers, mais aussi sur leurs modes de gestion, en particulier les pratiques de taille.

Depuis le début des années 2000, la réflexion porte aussi sur les essences adaptées au contexte de changement climatique ou les espèces comestibles.

Pouvoir comparer les plantes qui se ressemblent

L’ambition de l’arboretum est de partager les savoirs auprès des professionnels et du grand public, avec une approche pédagogique ludique. C’est pourquoi le choix de l’implantation des différents taxons s’est opérée de façon originale : plutôt qu’un regroupement « classique » par origine géographique, les arbres et les arbustes ayant des formes de feuilles similaires ont été regroupés dans un même secteur. Par exemple, le catalpa côtoie le paulownia, l’alisier torminal jouxte l’érable, le châtaignier pactise avec le chêne à feuille de châtaignier…

La journée s’est articulée entre un temps de présentation de l’arboretum et de sa vocation, de son avenir et des outils pour le protéger. Les échanges ont concerné également le rôle des arboretums (un sujet sur lequel la rédaction reviendra dans un dossier en fin d’année).
Les visites guidées n’ont pas été oubliées.

Assurément un bel événement pour renforcer ses connaissances et ses réflexions autour de la palette végétale ligneuse de demain !