Les trésoreries attendent le soleil
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L'hiver n'en finit pas. Contrairement à l'année passée, marquée par une vague de froid violente au coeur d'une « mauvaise saison » plutôt douce, cette fois nous avons subi de longs mois froids, sans vrais records, mais sans périodes de redoux durable non plus. Une situation, au final, coûteuse pour les serristes.
Autres faits marquants de l'hiver : la pluie et la neige, tombées en abondance, et la faible luminosité, en particulier en janvier. Le côté positif, c'est que personne ne devrait pouvoir accuser l'horticulture de peser sur les réserves d'eau au printemps ! Par contre, les points de vente sont à l'arrêt : trop rares sont les consommateurs qui se sont aventurés dans leur jardin depuis le début de l'année. Et les chantiers d'espaces verts ont souvent pris du retard.
Pourtant, tout le monde y a cru, lorsque le Salon du végétal s'est ouvert sur quelques belles journées. Les producteurs ont senti les premiers signes du réveil des clients, espoirs très vite douchés par le retour du froid, de la neige, de la pluie et du vent violent. Considérations de comptoir, conversation météorologique ressassant le sempiternel « on n'a jamais vu ça » ? Un peu, certes : mars et avril réservent toujours des périodes de froid et rien ne sert de commencer la saison trop tôt. Malgré tout, cette année peut-être plus que d'habitude, tout le monde a hâte de passer à autre chose, dès que le soleil daignera se montrer... Pour se rassurer dans un contexte peu favorable, pour sortir de trois mois de léthargie subie... Mais surtout, très prosaïquement, pour reconstituer les trésoreries qui attendent impatiemment le printemps.
PAR PASCAL FAYOLLE
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