« Couper » pour réfléchir sereinement à l'avenir
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À l'heure où le Lien horticole s'apprête à faire son habituelle pause estivale (lire en page 4), le temps est venu de dresser le bilan du premier semestre 2013. Faut-il encore revenir sur la saison de printemps ? Elle constitue un tel enjeu pour la filière que c'est incontournable. Le bilan final de notre indicateur Lien horticole/Médioflor (lire en page 14) recoupe très largement le point réalisé à mi-parcours début mai (le Lien horticole n° 845 du 5 juin 2013) : la « belle » première quinzaine de juin n'a pas permis de rattraper le retard des mois précédents et 2013 restera une année noire.
L'environnement législatif a également bien occupé les esprits. La TVA est un sujet lourd. Le passage au taux normal pour les prestations de jardinage des entreprises de service vient d'entrer en vigueur (le Lien horticole n° 850 du 10 juillet 2013). En janvier prochain, les taux normaux et réduits augmenteront, ce qui, dans le contexte actuel, ne peut qu'exacerber les tensions. Sans compter l'Écotaxe, qui va renchérir le transport (lire en page 6). Très alambiqué, le CICE (lire en page 5), aura bien du mal à gommer le ressentiment général qui règne du côté des entreprises.
Il n'y aura pas trop d'un été et de quelques jours de repos pour tirer les enseignements de l'ensemble de ces éléments et définir une stratégie pour les prochaines années. Les producteurs échaudés par le comportement de certains clients doivent-ils changer de cible ? Faut-il analyser 2013 comme un accident ou comme l'indicateur définitif d'une société qui change ? Répondre à ces questions sans se tromper constitue un véritable challenge pour les prochains mois. Un challenge qu'il faut aborder sereinement et reposés.
PAR PASCAL FAYOLLE
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