Login

Toussaint au balcon : du bon, du moins bon

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Estival. Il n'y a guère d'autre mot pour désigner le week-end de la Toussaint 2015. À l'heure où ces lignes sont écrites, il est encore un peu tôt pour dresser un bilan définitif des ventes de chrysanthèmes, mais les premiers sondages paraissent encourageants. Les Français semblent ne pas avoir dérogé à la tradition de fleurir les tombes de leurs proches.

Bien sûr, ce discours positif demande à être modéré. Les prix ont encore été sous pression et les ventes jugées correctes, mais au regard des mises en culture, qui semblent légèrement à la baisse. Et si le grand public continue d'acheter des chrysanthèmes, il n'en va pas forcément de même des collectivités qui ont considérablement réduit leur budget sur ce poste : le coût représenté est jugé trop lourd, pour seulement quelques semaines de fleurissement, par un nombre de plus en plus important de gestionnaires de villes et villages.

Cette Toussaint semble d'ailleurs davantage préoccuper les collectivités sous un autre aspect. Beaucoup y ont vu le témoignage du changement climatique et se demandent ce qu'elles devront planter demain pour s'y adapter. Car les chrysanthèmes et les annuelles (lire en page 12) sont climato-dépendants, mais ajuster leur palette au contexte ne prend que quelques mois. Il n'en va pas de même pour la trame pérenne, en particulier les arbres. Ce sera le sujet des prochains mois, avec la tenue, en France, de la COP21. Un thème que nous reprendrons pour les conférences dédiées au paysage du prochain Salon du végétal, à Angers (49), en février. Il n'est pas vraiment nouveau, mais un temps de Toussaint digne d'une fin d'été ne peut que nous encourager à réfléchir à l'avenir !

PAR PASCAL FAYOLLE

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement