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Avec leur positionnement de fin août, les deux salons professionnels Plantarium (Boskoop, aux Pays-Bas, et Florall, à Gand, en Belgique) donnent le ton de la rentrée en affichant une forte dynamique de création (*). Pour nos voisins néerlandais et belges, pas question de laisser paraître le moindre signe de faiblesse. Certes, le nombre d'entreprises diminue, mais la concentration et la modernisation de celles qui restent assurent un développement des quantités et un renouvellement de l'offre.

Côté pépinières, la créativité en termes de valeur ajoutée est débordante. La richesse des formes végétales est mise en ordre de marche pour séduire : les gammes s'élargissent, les environnements marketing se musclent et les propositions de supports se multiplient. Les vivaces gagnent toujours du terrain, renforcées par les apports de familles prestigieuses : après les alstromères, ce sont les orchidées et les gerberas qui s'installent au jardin. Les plants potagers et les fruitiers vont pouvoir envahir les espaces de vente, avec des tablettes dédiées et des visuels qui donnent envie de mordre dans des légumes et des fruits presque trop beaux.

Pour les plantes en pot, les grands classiques sont redynamisés. Les orchidées, les azalées et les broméliacées bénéficient d'un effort de création variétale et de valorisation grâce à des concepts originaux qui leur redonnent du peps.

Ces offres bénéficient d'emblée de l'appui des nouveaux canaux de communication numériques. À partir de son smartphone, via les QR Codes qui accompagnent les plantes, le consommateur peut accéder à des contenus multimédias interactifs. Ces ressources végétales innovantes permettront de capter les jeunes consommateurs. Il y a là un nouveau chantier qui mobilise compétences et partenariats.

PAR FRANCIS GINESTET

(*) À lire dans les prochaines éditions du Lien horticole.

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