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Explorer des horizons jusqu'ici méconnus

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Le modèle économique consistant à produire de très grandes séries en monoculture pour alimenter des circuits dédiés à la consommation de masse montre aujourd'hui ses limites, qui peuvent être techniques, économiques ou culturelles. La tendance actuelle serait plutôt à trouver des débouchés à des cultures plus diversifiées, sur des circuits plus courts, un modèle qui a fait les beaux jours de la filière avant l'apparition des grandes enseignes de distribution, mais que ces dernières avaient fait s'essouffler.

Mais surtout, alors que la consommation de végétaux d'ornement se tasse depuis quatre ans, on voit poindre ici et là des signaux plus ou moins forts de nouveaux axes de développement pouvant intéresser la filière. Il y a évidemment les plants de légumes, que certains producteurs ont réinvestis, mais aussi les toitures végétalisées, voire le génie écologique qui permet à des entreprises du paysage de s'ouvrir à de nouveaux domaines (p. 10). Et des signaux plus faibles existent, dans les secteurs des tinctoriales ou de la cosmétique (p. 6).

On pourra arguer qu'il reste bien des choses à faire pour relancer la consommation de végétaux d'ornement, plutôt que de voir des entreprises se détourner vers des marchés de diversification. Que tous les efforts pour rendre nos établissements plus compétitifs face à nos concurrents européens n'ont pas été faits. Que les circuits de distribution pourraient mieux faire pour valoriser ces plantes. Des arguments qui sont tous recevables. Mais qui ne masquent pas le fait que le salut de certaines entreprises passe aujourd'hui par l'exploration d'horizons jusqu'ici méconnus.

PAR PASCAL FAYOLLE

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