Merci

Chers lecteurs, je quitte le Lien horticole fin octobre et, en écrivant ce dernier édito, je pense aux échanges passionnants que cet espace de libre parole m'a permis d'avoir avec vous. Je sais que je vous ai parfois agacés... mais j'espère vous avoir plus souvent donné envie d'aller de l'avant, malgré les difficultés et les incertitudes.

Aux côtés de Léon Vesper, fondateur du journal, homme d'horticulture et de presse, j'ai pris conscience de l'importance de notre rôle de « lien » et de notre obligation d'humilité. Observateurs, notre premier rôle est d'écouter, de comprendre et de rendre compte. Mais nous sommes aussi parfois amenés à prendre position, à donner un avis, alimentant ainsi votre propre réflexion. Les choses vraiment sérieuses commencent quand, à votre initiative, cette réflexion mène à la décision et à l'action, pour agir sur le cours des choses.

J'espère que ce cours des choses ne m'éloignera pas trop de vous, car je crains que les autres secteurs ne me paraissent bien ternes au regard du monde horticole et de ses métiers si variés. Difficile de se motiver pour autre chose après avoir approché tant de richesses...

Je quitte le Lien à un moment particulièrement tourmenté de l'histoire de l'horticulture. Les métiers, les gammes, les services se réinventent. Je souhaite que vous trouviez votre « voie » dans ce tumulte, sans jamais douter que le professionnalisme et la qualité restent des valeurs essentielles à une bonne « navigation ». En cette période difficile, l'information s'avère indispensable et le Lien a plus que jamais son rôle à jouer. Pascal Fayolle prend la relève et l'équipe qu'il dirigera désormais a à coeur de mener à bien cette mission.

Un dernier mot à tous ceux qui m'ont ouvert les portes de leur entreprise et donné de leur temps pour me faire partager leur passion : merci.

PAR FRANCIS GINESTET