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S'adapter à de profonds changements

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Détermination. Volonté de se battre. De ne pas baisser les bras. Montrer sa confiance dans un avenir que les citoyens veulent voir toujours plus délibérément en vert et où la filière horticole doit être présente en atout maître. Tels étaient les sentiments les plus largement affichés dans les allées du Salon du végétal, à Angers, du 18 au 20 février dernier. Avec toutefois de la peine à cacher une certaine inquiétude : la partie qui va se jouer au cours du printemps, sera plus cruciale encore que d'habitude.

C'est que, comme le disait un visiteur avisé : « Il y aura un avant et un après 2013 »... Une année où le climat et la conjoncture ont uni leurs forces contre le monde du jardin en général et des végétaux en particulier. Ou plus précisément une année où un climat défavorable a accentué les signes avant-coureurs d'un monde en train de changer profondément, et auquel il va falloir s'adapter. L'horticulture, qui doit faire avec des produits vivants et généralement de grosses infrastructures, va devoir trouver les moyens d'acquérir une agilité lui permettant de s'adapter de plus en plus vite.

Le Salon du végétal, qui reste une magnifique vitrine, va aussi être amené à éviter certains écueils. Il va devoir faire encore plus pour retenir les entreprises françaises et ne pas laisser trop de champ libre aux productions étrangères, pour que la vitrine reste avant tout celle du « made in France ». Il doit aussi mieux mesurer les conséquences des nombreuses évolutions proposées chaque année. À ce titre, peu de producteurs français se sont retrouvés dans le thème des plantes vertes, choisi pour lancer le nouveau pôle Distribution. L'enthousiasme suscité par cette excellente initiative en a été quelque peu atténué...

PAR PASCAL FAYOLLE

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