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Reconnaissance des végétaux : les champions régionaux au Salon

71 lauréats régionaux se sont qualifiés pour la finale nationale du concours de reconnaissance des végétaux et vont se retrouver, début décembre, à Lyon Eurexpo, pour tenter de figurer au palmarès. VAL’HOR

Le concours arrive à sa phase finale les 1er et 2 décembre à Paysalia. Quelques changements à la marge (nomenclatures, niveaux de diplôme) sont à noter.

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Ils sont 571 apprenants de la France entière à avoir con­couru dans des épreuves régionales entre mai et octobre derniers. Sept régions ont dû organiser leurs épreuves en distanciel, en raison de la pandémie. Puis, 71 lauréats se sont qualifiés pour la finale nationale et vont se retrouver, début décembre, à Lyon Eurexpo, à Chassieu (69), afin de se dé­partager et d’accéder au palmarès. Les candidats sont en formation en aménagements paysagers, productions horticoles et commerce.

Les épreuves se dérouleront le mercredi 1er décembre, entre 9h30 et 17 heures. D’abord des BTS et professionnels, qui devront reconnaître quarante échantillons de végétaux, puis les candidats de niveau bac et bac pro, avec trente échantillons, et enfin les candidats de niveau CAP et BEP, pour vingt échantillons.

La cérémonie de remise des prix se déroulera le jeudi 2 décembre entre 11 et 12 heures.

À noter : les professionnels de la filière­ – producteurs, paysagistes, fleuristes, grossistes, employés de jardineries, enseignants… – ont la possibilité de participer sans passer par les épreuves régionales. Ils concourent dans les mêmes conditions et avec les mêmes échantillons que les séries de niveau III (ancienne nomenclature) et dans les catégories « aménagements paysagers (AP) » et « productions horticoles (PH) ». Avec un nombre limité à cinquante, ces professionnels devaient s’inscrire avant le 15 novembre.

Des jeux de reconnaissance des végétaux seront également proposés aux visiteurs.

En 2019, douze concours régionaux avaient mobilisé 900 apprenants. 73 lauréats régionaux et une tren­taine de professionnels avaient participé à la finale nationale. Dix-huit jeunes et six professionnels avaient été récompensés. Le Grand Est avait remporté le trophée de la meilleure région.

Une nomenclature des diplômes totalement inversée !

Pour celles et ceux qui voudraient s’inscrire aux éditions suivantes, Val’hor met en ligne les listes de végétaux par niveaux et par filière (AP et PH) sur son site https://www.valhor.fr/promotion-evenements/valorisation-des-metiers/reconnaissance-des-vegetaux/

Les candidats peuvent d’ores et dé­jà s’entraîner via l’appli Floriscope, avec des listes thématiques spéci­fiques prévues par Plante & Cité, accessibles gratuitement juste en créant un compte utilisateur, avec une option « cœur » pour trouver rapi­dement ses favoris et les listes direc­tement concernées.

Officiellement et pour tous les diplômes (décret n°2019-14), les niveaux se lisent désormais par ordre croissant. Toutefois, l’ancienne nomenclature reste encore utilisée pour cette édition du concours de reconnaissance. Ainsi :

- les CAP, BEP, BPA et équivalents appartiennent désormais au niveau 3 (anciennement niveau V) ;

- les bac, BP et équivalents font partie du niveau 4 (anciennement niveau IV) ;

- les BTS et équivalents intègrent le niveau 5 (anciennement niveau III).

Des outils complémentaires en cours de préparation

Ce concours, organisé par des écoles au niveau régional et soutenu par les fédérations professionnelles, a pour ambition de « valoriser les compétences en bo­tanique, qui s’avèrent si importantes pour la fi­lière », assure Val’hor, qui accom­pagne la tenue d’épreuves régionales et, tous les deux ans, d’une finale nationale, en partenariat avec la DGER*.

Ce concours reste, aux yeux de bon nombre de professionnels, un palliatif : il motive les élèves les plus capables­ d’apprendre par cœur des noms et qui ont une mémoire visuelle pour reconnaître des échantillons. Il ne satisfait pas totalement ceux qui accordent au moins autant d’importance à la connaissance des exigences et des bons usages des plantes. Il sera bientôt complété par un projet Tepik, une base de données et d’apprentissage un peu dans le style TOEIC (sorte de passeport à reconnaissance nationale et internationale) qui est en cours de construction par plusieurs organismes et écoles.

Odile Maillard

*DGER : Direction générale de l’enseignement et de la recherche au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

En savoir plus :

- base de données numérisée liée à une appli à l’école du Breuil, à Paris : https://tinyurl.com/u22v6ckp

- actualisation des noms de ligneuses : https://tinyurl.com/sdkek33x

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