Bien expliquer pour convaincre
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Les premiers retours que nous avions collectés dès l'annonce des changements annoncés concernant le Salon du végétal étaient globalement favorables aux décisions prises (notre édito de la semaine dernière). Mais nous avions bien précisé qu'ils émanaient de personnes proches du dossier, pas forcément représentatives de l'ensemble de la profession. Logique, puisque rares étaient, mi-mai, les personnes au courant de ce qui se préparait.
Depuis, la situation s'est tendue à Angers (page 5). La ville, voyant partir l'un des fleurons de son activité, a vivement réagi et veut lancer un contre-projet de salon. Les élus sont mécontents d'avoir été mis devant le fait accompli. De leur côté, les organisateurs du Salon affirment demander depuis longtemps, mais en vain, des aménagements de la part du parc des expositions. D'ailleurs le Sival, qui s'y tient en janvier, menace également d'aller explorer de nouveaux horizons.
Du côté des usagers du Salon, deux tendances se détachent parmi les personnes qui ont accepté de s'exprimer (dans nos prochaines éditions). Le changement de date fait globalement l'unanimité, bien que nombre de professionnels auraient préféré une fenêtre vers fin novembre, mi-décembre. Par contre, pour ce qui concerne le lieu, les réticences se font plus fortes, surtout chez les Angevins. Mais certains exposants d'autres régions regrettent aussi de quitter la capitale du végétal d'ornement. Il ne sera pas possible de satisfaire tout le monde. Mais, alors qu'il y a consensus sur la nécessité de changer, il va falloir expliquer précisément les contours du projet nantais pour emporter l'adhésion, sinon de tous, du moins du plus grand nombre.
PAR PASCAL FAYOLLE
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