Le jardin facile, fantasme et nécessité
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Parmi les raisons souvent avancées pour expliquer le désamour des Français pour le végétal, sont souvent citées la difficulté de réussir ses plantations et la pénibilité de jardiner. L'argument n'est pas nouveau, mais les jardiniers qui s'avouent découragés de « ne pas avoir la main verte » semblent de plus en plus nombreux. La faute, peut-être, à des gammes végétales parfois bien fragiles mises entre les mains de néophytes peu préparés aux contraintes d'un entretien suivi, mais aussi à une perte certaine de savoir-faire au fur et à mesure que nos sociétés se sont urbanisées.
Des initiatives voient régulièrement le jour pour faire face, qu'elles viennent de producteurs (p. 10) ou d'autres acteurs de la filière : l'an prochain, le Salon du végétal nouvelle formule aura pour thème « Le jardin facile ». Une gageure pour certains professionnels qui estiment qu'il ne faut pas non plus vendre le jardin comme un hobby trop simple, au risque de décevoir encore plus l'usager. Il est en effet moins vexant et décourageant de rater une activité réputée difficile qu'une activité facile !
On peut discuter du terme « facile », mais une chose est sûre : redévelopper notre marché passe par le fait de rassurer un consommateur décontenancé. Des actions aussi simples que l'arrosage sont souvent devenues étrangères à ceux dont les rapports à la nature passe de plus en plus souvent par un écran. Cet écran qui, par contre, fait aussi partie de la solution : rendre le jardin facile, c'est peut-être proposer des gammes plus rustiques, mais aussi apporter des conseils via les canaux préférés des utilisateurs.
PAR PASCAL FAYOLLE
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