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Un avenir en vert

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Si les participants au Grenelle de l'environnement ont eu quelques difficultés à prononcer le mot « végétal », l'interprofession ne s'y est pas trompée et l'a répété à l'envi depuis : pas de développement durable, pas d'espace urbain vivable – surtout s'il doit être plus dense –, pas de parcs et jardins pour se ressourcer et se délasser... sans végétaux. Au-delà de ces seuls aspects, les plantes doivent demain nous offrir le chauffage, la climatisation, voire permettre la dépollution de nos friches industrielles souillées et... de nos eaux usées (lire en page 8).

Dieu sait pourtant que l'on traverse des périodes de doute... Depuis vingt ans et plus que l'on parle de toitures végétalisées, combien d'entreprises vivent aujourd'hui de ce marché ? Très peu. Et bien que les murs végétaux fassent régulièrement la Une des journaux grand public, ils sont encore peu nombreux à escalader les monstrueux alignements de « blocs de béton », omniprésents dans l'espace périurbain, et ne représentent qu'un marché de niche pour les producteurs.

La route sera encore longue avant que l'on découvre la ville verte que l'on nous promet. Mais, à n'en pas douter, la machine est en marche. Un peu de miscanthus pour se chauffer, une poignée de sédums pour nos toitures, des massettes pour nos fosses septiques finissent par générer des besoins propres à faire vivre quelques unités de production. Mais des champs de miscanthus, des millions de mètres carrés de toits et de murs couverts de tout ce qui peut les protéger des accidents climatiques tout en dépolluant l'air – sans compter une multitude de plantes épuratrices –, cela crée de véritables perspectives d'avenir en vert pour toute une filière.

PAR PASCAL FAYOLLE

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