Les assises refleurissent en région Centre !
Le rendez-vous du fleurissement organisé par l’ARF a eu lieu à Contres (41) le 30 septembre.
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Organisées chaque année, les assises régionales du fleurissement (ARF) de la région Centre ont, à la suite d’une « année sans », connu une édition plus modeste que par le passé, avec quelque 200 inscrits. Mais vu le contexte, les organisateurs et les participants étaient heureux de se retrouver. La thématique, « La relance des filières paysagère et touristique », a permis de parler de l’approvisionnement local et de l’adaptation de la palette végétale au changement climatique.
« La France avant l’étranger »
« Le choix des collectivités de choisir la France avant l’étranger est important, sinon les producteurs n’ont pas les moyens d’investir, a expliqué Michel Le Borgne, de Pépinières Drappier, à Lecelles (59), représentant le paysage à la FNPHP (Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières). La collectivité doit dire ce qu’elle veut pour le futur afin que les producteurs mettent en culture les bons végétaux. »
Arnaud Crosnier, pépiniériste à Nazelles-Négron (37), explique de son côté que « le changement sociétal implique de s’adapter à une production écoresponsable, avec les labels de bonnes pratiques ainsi que des démarches qualité… Des engagements à inscrire dans les appels d’offres ».
Des difficultés pour recruter
Dans l’Hexagone, le nombre de producteurs a fortement baissé et les difficultés restent présentes, mais « la crise sanitaire a transformé un métier de passion en un métier qui dispose d’une meilleure vision pour l’avenir, il faut s’en réjouir ! estime Marie-Laure Rauline, qui dirige Javoy plantes, à Saint-Cyr-en-Val (45), également la vice-présidente de la FNPHP. Nous avons aujourd’hui un problème pour trouver des gens compétents : ils sont motivés mais pas formés. La filière est appétente mais il y a peu d’installations car l’investissement est risqué. Un euro engagé ne sera valorisé que dans trois ou quatre ans, avec le risque d’avoir misé sur les mauvais végétaux s’ils ne sont plus demandés… Et le prix n’est pas à la mesure du travail fourni. »
Tant d’enjeux dont on parle depuis des années mais qui restent primordiaux !
Christine Bias, Pascal FayollePour accéder à l'ensembles nos offres :