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Val’hor fait la chasse aux non-conformités

L’interprofession a standardisé les irrégularités constatées à la livraison de végétaux sur une affiche.

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Dans la continuité de son « Guide des bonnes pratiques logistiques » paru au printemps dernier, le groupe de travail « Logistique » de l’interprofession a standardisé les motifs de non-conformité pouvant survenir à réception d’une commande de végétaux.

« L’objectif principal est de faciliter la compréhension et de fluidifier la communication entre les partenaires de la chaîne logistique française autour de ces non-confor­mités éventuellement rencontrées, qui débouchent parfois sur des li­tiges », précise Val’hor.

Les représentants de l’ensemble des familles professionnelles ont ainsi répertorié douze types de non-conformités, d’un point de vue quantitatif et qualitatif. Ils sont listés dans une affiche mise à disposition de tous, qui peut être placardée dans les entreprises.

Deux types de démarches

Le but est que ce travail soit utilisé par tous. Pour cela, deux démarches sont possibles.

Pour les entreprises qui ne disposeraient d’aucun outil informatique adapté, il suffit d’utiliser le tableau Excel fourni par Val’hor, en le personnalisant si besoin (sans modifier toutefois la codification des motifs de non-conformité à réception).

Les autres peuvent intégrer directement la codification dans les sys­tèmes informatiques déjà utilisés.

Les non-conformités sont divisées en deux grandes familles : celles qui sont constatables au déchargement et celles qui le sont au cours des quarante-huit heures qui suivent.

Parmi les premières se trouvent les litiges liés aux dates, horaires ou documents de transport, les écarts de quantité, la livraison avec un véhicule inapproprié, le mauvais état de l’unité logistique et la non-conformité des marchandises (plantes assoiffées, gelées…).

Les secondes concernent les produits non commandés, les quantités différentes de ce qui a été facturé, la casse des produits, la qualité phytosanitaire, l’aspect non conforme, les problèmes liés à l’étiquetage et enfin l’erreur de facturation.

Pascal Fayolle

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