Poinsettia français : un bon début de saison

Actif depuis plusieurs années, le club « Poinsettia » du BHR, Bureau horticole régional d’Angers (49), réunit sept entreprises. « Elles se rencontrent au minimum une fois par an, rappelle Maud Dubois, la conseillère plantes en pot, soit au siège, soit, comme cette année, chez l’un des membres du club. »

Ces rencontres sur le terrain permettent de voir les cultures, elles nourrissent les échanges techniques mais donnent aussi l’occasion de mieux connaître l’entreprise et ceux qui y travaillent.

Partager quelques repères techniques

« Ici, témoigne Florent Besnard, pépiniériste à La Flèche (72), nous avons cette année 155 000 pieds de poinsettia en production. Leur mise en culture a débuté fin juillet (soit semaine 30) et nous avons fini mi-octobre, en semaine 41. »

L’EARL Besnard, qui est spécialisée de longue date dans cette­ production, travaille essentiellement des variétés à bractée rouge et une large gamme de pots, du diamètre 6 à 25. En sachant qu’il y a cette année dans ses serres 70 000 pots de 15 cm, 20 000 de 12 cm et 10 000 de 10 cm.

« Pour produire un poinsettia, il faut quatorze semaines », souligne-t-il, avant de partager quelques repères techniques : « Nous travaillons en production biologique intégrée et faisons au minimum deux distançages, trois si nous avons la place. »

Nécessaire à la conduite du poin­settia, le chauffage a été mis en route le 20 août. « Jusqu’au 15 octobre, nous avons maintenu la tempéra­ture à 18 °C. Depuis, nous avons diminué de un degré. »

En novembre, la commercialisation se présentait alors plutôt bien, avec des demandes qui ne pouvaient être complètement satisfaites.

« Le poin­settia est une culture dans laquelle la différence entre un produit français et un produit hollandais se voit », rappelle Maud Dubois. À l’avantage du premier, est-il nécessaire de le rappeler !