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SaveBuxus II : des résultats prometteurs

Grâce à la prolongation du programme de recherche, un insecte prédateur de la pyrale a été identifié.

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Très utilisé jusqu’au début des années 2000, le buis est devenu complexe à entretenir. La pyrale du buis (Cydalima perspectalis), signalée pour la première fois en 2008, est venue aggraver les problèmes liés aux maladies du dépérissement comme le champignon Cylindrocladium buxicola.

Mi-février dernier, un webinaire organisé par Plante & Cité, Astredhor et l’Inrae a fait le point sur les der­nières recherches en cours. Après un premier programme SaveBuxus (2014-2017), les recherches ont été poursuivies en 2018 dans l’objectif de trouver des solutions complémentaires dans la lutte contre la pyrale : l’Inrae d’Antibes (06) a identifié un prédateur de cette chenille utilisable en parallèle de Bacillus thuringiensis (Btk).

Un prédateur complet

À la quête de prédateurs indigènes et commercialisés, le laboratoire Biocontrôle de l’Inrae a identifié un insecte sortant du lot. Surnommé POL (prédateur d’œuf et de larves), il peut manger jusqu’à 400 œufs et cinquante larves par jour. Son seul inconvénient serait le prix, plus élevé que celui du Btk.

L’identité de POL ne peut pour l’instant être dévoilée : ces travaux n’ont pas encore été publiés dans des revues scientifiques. Ce devrait être le cas pour le colloque ISHS (Inter­national Society for Horticultural Science) prévu en août à Angers (49).

D’autres études ont été menées dans le cadre de SaveBuxus II sur les micro-organismes entomopathogènes, les alternatives en bordure ainsi que les huiles essentielles et substances naturelles. Les recherches sur ces der­nières doivent être poursuivies. Bacillus thuringiensis a confirmé son efficacité, mais les résistances suggèrent d’alterner les souches ainsi que les stratégies.

Léna Hespel

Voir l’actualité publiée le 1er mars dernier sur www.lienhorticole.fr qui renvoie vers le replay du webinaire.

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