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Le génie écologique, un jeune secteur dynamique…

Le colloque « Génie écologique », à Sèvres (92) en mars, a été l’occasion de faire un point sur l’évolution du métier et la place des acteurs du paysage.

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Organisé tous les deux ans par l’Union nationale des entreprises du paysage, le colloque* « Génie écologique » s’est tenu le 10 mars dernier au parc nautique départemental de Sèvres (92).

En préambule, Laurent Bizot, le président de l’Unep, a rappelé combien la protection de la nature était devenue prioritaire. Le génie écologique est l’un des secteurs d’activité identifiés au sein de l’organisme, avec un groupe technique métier dédié.

Une étude effectuée en 2021 a fait le point sur les chiffres clés : 1 100 entreprises du paysage réalisent des travaux de génie écologique. Ce sont 1 515 salariés qui y interviennent, dont 45 % spécialement dédiés à ces travaux. En 2021, le chiffre d’affaires global s’élève à 295 millions d’euros.

Preuve de son engagement, l’Unep est l’une des 500 structures ayant rejoint l’initiative portée par l’Office français pour la biodiversité et le ministère de la Transition écologique « Engagés pour la nature ».

Interdisciplinarité et multiples services

Les intervenants du colloque ont rappelé que l’ingénierie et le génie écologique rassemblent les actions par et/ou pour le vivant, mobilisant les connaissances et les concepts de l’écologie, intégrées dans un projet d’ingénierie.

Cette filière est encore jeune et en pleine structuration. Les marchés se répartissent essentiellement (80 %) autour de la restauration des cours d’eau et des travaux en lien avec la séquence ERC (éviter, réduire, compenser l’impact des travaux sur l’environnement) et dans une moindre mesure sur les espaces naturels.

La suite du colloque s’est intéressée aux formations spécifiques, avec un zoom sur celle de technicien de génie écologique du CFPPA d’Angers Le Fresne (la première du genre) et un sur le titre d’ouvrier de génie écologique de l’Afpa.

Trois autres volets sont venus compléter les connaissances sur la filière,les qualifications existantes, les règles professionnelles et le centre de ressources en génie écologique, une vé­ritable boîte à outils pour s’informer sur la filière et découvrir des retours d’expérience.

Yaël Haddad

*Soutenu par le ministère de la Transition écologique, le colloque a été conçu en partenariat avec l’A-IGéco (fédération qui regroupe­ les acteurs de l’ingénierie et du génie écologique) et l’Office français de la biodiversité (OFB).

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