L’autoproduction fait plus d’adeptes, et ça va durer !
L’enseigne Gamm vert a commandé une enquête sur le sujet des cultures personnelles. L’activité a gagné 4,1 millions de recrues ces derniers mois.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Gamm vert, qui mise beaucoup sur les plants de légumes et autres produits pour les cultures personnelles, a commandé une étude sur les consommateurs de ce segment. Elle a été réalisée en début d’année par l’ObSoCo auprès d’un échantillon de 4 000 personnes.
Il en ressort que sur les 59 % de Français qui ont un jardin, pour une surface moyenne de 580 m2, 33 % ont un potager qui représente en moyenne une surface de 135 m2. Cela représente 1,2 million d’hectares, sur les 55 millions que compte le pays et les 28 millions consacrés à l’agriculture en général.
67 % des possesseurs de jardins ont recours à l’autoproduction. Ils pratiquent en moyenne 2,9 activités :
- la culture d’aromatiques, domaine qui arrive largement en tête (53 %) ;
- celle des légumes (41 %) ;
- la réalisation de compost (38 %) ;
- la confection de conserves (37 %) et l’élevage de poules (10 %, soit douze millions de gallinacés !).
9 % des personnes interrogées sont de nouveaux autoproducteurs depuis la crise sanitaire. Soit en tout 4,1 millions de personnes gagnées à la cause, ce qui est loin d’être négligeable ! En tendance, 40 % d’entre eux ont maintenu leurs activités en l’état ces derniers mois, 18 % les ont diversifiées et augmentées.
En moyenne, 218 euros dépensés
Si les 65-75 ans sont les plus nombreux à jardiner (77 %), l’activité est plutôt homogène dans les classes d’âge. Les 18-25 ans pratiquent eux aussi dans de fortes proportions. Dans l’ensemble, la motivation des autoproducteurs est de manger des produits sains, moins transformés.
Les autres aspirations sont « faire de ses propres mains » ou « mieux maîtriser la manière dont les choses sont faites ».
Une large majorité, 87 %, estime réaliser des économies avec l’autoproduction. Grâce à leur potager, 14 % des Français deviennent autonomes en fruits et légumes, et même 8 % en œufs grâce à un élevage de poules.
En moyenne, les autoproducteurs consacrent 218 euros à l’activité. Le tiers d’entre eux y consacrent moins de 50 €, 20 % entre 100 et 500 €.
Quoi qu’il en soit, le marché est important et pourrait continuer à progresser, les deux tiers des non-pratiquants déclarant pouvoir être tentés d’essayer.
Pascal FayollePour accéder à l'ensembles nos offres :