Val’hor change d’identité et de cap

Cela changera peut-être avec les temps plus difficiles qui s’annoncent, mais la crise liée à la Covid-19 a eu un effet incontestable, celui de souder les familles qui composent la filière. Comme l’a rappelé la présidente de l’interprofession début juin à Jardins, jardin, aux Tuileries, à Paris,nous sommes passés « du végétal déco au végétal essentiel à la vie ». Et la flambée du marché a fait le reste. Avant de quitter la présidence de Val’hor, Mickaël Mercier avait lancé le chantier du changement d’identité.

Cette « réinvention » de l’interprofession est symbolisée par un nouveau logo imaginé plus épuré pour être plus fédérateur, avec la dispa­rition de l’apostrophe « qui cassait l’union des familles ». Rehaussé par des capitales, il adopte une typographie inspirée du végétal.

Mais au-delà de ces aspects de communication, Catherine Muller, élue en octobre 2021 présidente de l’interprofession, a marqué de son empreinte son mandat. Elle a présenté un programme d’action triennal qui sera marqué par cinq missions.

Développer les certifications

La première est de développer le potentiel économique, « notamment par la certification, la qualification et la labellisation des entreprises  ».

La seconde est de répondre aux enjeux sanitaires du végétal et d’améliorer la qualité des produits et les services, particulièrement en favorisant l’innovation et la recherche.

Catherine Muller veut par ailleurs favoriser la connaissance de la production et du marché. Enfin, elle escompte­ fédérer et renforcer le dialogue entre les organisations professionnelles.

L’interprofession a développé « un discours que chacun au sein de la filière­ est prêt à porter », a insisté la présidente de Valhor. Le site Internet va aussi évoluer, des images de sa future identité ont été dévoilées, mais c’est à Angers (49), à l’occasion ­ du Salon du végétal, entre le 13 et le 15 septembre, qu’il sera véritablement lancé. Rendez-vous donc à la rentrée !