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Coups de projecteur sur les « géraniums » !

En mai, les établissements Jarry (49) ont ouvert leurs portes à la presse. Pilotée par le Bureau horticole régional (BHR), l’action s’inscrit dans le cadre des activités de « Pelargonium for Europe ».

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En France, chaque année, il se vend à peu près 40 millions de pélargoniums, communément appelés « géraniums ». Soit 44 % en valeur du marché français des plantes annuelles.

« Le géranium fait partie des valeurs sûres du jardin », explique Philippe Wegmann, le directeur du Bureau horticole régional (BHR). Dans les Pays de la Loire, une soixantaine d’horticulteurs en développent la production.

Le 6 mai dernier, en pleine saison de vente, les établissements Jarry ont ouvert leurs serres à la presse. À Bourgneuf-en-Mauges, au sud-ouest d’Angers (49), l’entreprise produit 800 000 géraniums par an. « Nous avons 5 ha de serres-verre. Le géranium en occupe un hectare et demi et représente 20 % de notre chiffre d’affaires », situe Alice Bouget-Jarry, sa gérante. Les plants produits, plus de 200 cultivars, sont vendus dans toute la France, uniquement en jardineries.

Une gamme quasi infinie

Pelargonium zonale, lierre, regal, Angel ou odorant… « Le géranium, rappelle Philippe Wegmann, c’est une exceptionnelle diversité variétale. » Lancée en 2016 par différents sélectionneurs européens, « Pelargonium for Europe » – dont le BHR est le partenaire en France – vise à soutenir cette richesse. L’association bénéficie du soutien financier de l’Union européenne, dans le cadre de la campagne dite « Europe in bloom ». Pour animer la saison de commercialisation, des posters, bannières, cartes d’entretien pour les clients, etc., sont mis à la disposition des lieux de vente.

L’image du géranium « plante de grand-mère », dont on ne connaît que quelques couleurs – rouge et orangé – s’éloigne. Dans l’esprit de chacun, sa résistance au sec, ses couleurs « peps », ses usages divers prennent le dessus.

« Nous produisons à peu près la même quantité de géraniums qu’il y a quelques années, confirme Alice Bouget-Jarry. En revanche, il y a eu beaucoup d’évolutions dans les contenants. Nous les travaillons désormais en godets, en pots – de différentes tailles –, en suspension… Les jardinières prêtes à poser multiespèces se développent également beaucoup. »

Anne Mabire

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