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Paysage : une activité soutenue, un avenir plus flou !

L’activité des entreprises a grimpé au premier semestre 2022, mais à un rythme qui a un peu fléchi et avec des perspectives plus sombres.

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L’Unep, l’Union nationale des entreprises du paysage, avec le soutien du groupe Agrica et de l’interprofession Valhor, vient de dévoiler les résultats de l’Observatoire des performances éco­nomiques de la filière du paysage pour le premier semestre 2022.

Entre l’inflation qui mine le moral et la consommation des ménages à laquelle s’ajoute la guerre en Ukraine, on aurait pu craindre que les chiffres dévoilés ne soient pas bons, à l’instar de ce qui se passe dans le secteur de la production. Il n’en est rien : « La croissance de l’activité de la branche demeure solide, malgré un rythme qui ralentit : après une progression de 8 % au dernier semestre 2021, la hausse s’établit à + 7 % au premier semestre­ 2022 », révèle l’Unep. Il faut noter que ces résultats sont livrés en euros constants, sans tenir compte de l’inflation, mais ils sont tout de même encourageants !

L’Unep précise que « le marché des professionnels privés (+ 9,5 % durant le semestre) mène cette dynamique, suivi par celui des particuliers (+ 7 % ). La croissance demeure plus modérée pour les marchés publics : +  4  %  ».

Comme en 2021, la création de jardins et d’espaces verts (+ 7,5 %) connaît une croissance un peu plus élevée que l’entretien (+ 6,5 %).

Les marges sous pression

L’observatoire permet également de constater que le secteur du paysage crée des emplois, depuis sept semestres consécutifs. Les perspec­tives pour les prochains mois se montrent intéressantes : « Le chiffre d’affaires des professionnels du pay­sage devrait continuer à pro­gres­­ser au second semestre 2022 (+ 5 %), dans la trajectoire des années précédentes et toujours porté par le marché des particuliers et des professionnels privés. »

Mais les entreprises estiment que le contexte va se répercuter sur leurs marges : elles étaient au début de cette année pas moins de 27 % à an­ticiper une chute­, contre 9 % en fin d’année dernière. La part des entrepreneurs qui prévoient de maintenir leur marge décroche de plus de 13 points, passant de 75 % à 61,5 % en un semestre.

Pascal Fayolle

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