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Paysalia : sur un air de retrouvailles

Le Salon du paysage lyonnais ouvrira ses portes le 30 novembre. Il devrait y régner une vraie joie de se rassembler, malgré l’incertitude liée à la reprise de la pandémie.

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Depuis plusieurs mois, les dates de Pay­salia ont été cochées par nombre de professionnels sur l’agenda comme un rendez-vous marquant un certain retour à la normale. Le créneau qu’il occupe, fin novembre-début décembre, et l’enchaînement qui se fera avec le Sival en début d’année prochaine étaient souvent évoqués avec envie dans les quelques manifestations ayant pu se tenir à l’automne. À deux semaines de l’échéance, la reprise de la pandémie fait de nouveau planer un doute sur le retour à une vie quasi ordinaire, mais la prudence sera de mise afin que tous les acteurs de la filière puissent se retrouver…

Pour ce rendez-vous, les organisateurs ont prévu un beau programme, autour de trois thématiques (voir le dossier page 30). Mais on peut aisément deviner, au vu des attentes exprimées, que ce qui va prévaloir dans les allées d’Eurexpo Lyon sera la joie d’enfin pouvoir échanger autrement qu’au téléphone ou en visioconférence.

Mieux valoriser les offres d’emploi de la filière

À l’heure où les métiers du paysage profitent pleinement de l’embellie économique du moment, le Salon tombe à pic pour tenter d’apporter des réponses aux nombreuses questions qui se posent sur le terrain. Les pénuries de certains produits indispensables à la réalisation de jardins en sont une, mais la première porte indiscutablement sur la difficulté à recruter et la pénurie de main-d’œuvre. Elle est transversale à tous les métiers de l’interprofession, de la production au commerce en passant par les industries. Toutefois, l’envolée de l’activité la rend particulièrement sensible dans le paysage. On sait que pour y faire face, les métiers du vert doivent mieux se faire connaître et mieux communiquer (voir page 38). Des actions comme la finale du concours de reconnaissance­ des végétaux, qui se tiendra au Salon (page 36), vont dans ce sens, mais la constitution cette année d’un village emploi-formation doit être l’occasion de mettre en avant les opportunités offertes.

Les cinq finalistes du Carré des jardiniers, qui ont travaillé cette année sur le thème du « Jardin du (bon) vivant » vont aussi participer à souligner le savoir-faire de la profession. Le vainqueur du concours, qui sera désigné le 1er décembre « Maître jardinier » pour deux ans, devra valoriser la filière auprès du grand public. La présentation des cinq jardins qui vont concourir et leur dessin sont à découvrir sur www.lienhorticole.fr.

Une segmentation pour faciliter la visite

Pour mieux répondre aux attentes des visiteurs, le Salon a été segmenté cette année. Quatre zones thématiques ont été définies : « Aménagement des parcs et jardins », « Les terrains de sport, les stades et les golfs », « Le pay­sagisme d’intérieur » et « Les pépinières françaises », promues en partenariat avec Fleurs de France.

Les conférences seront aussi réparties dans trois sites : le forum, dans le hall 6, tandis que certaines se dérouleront dans deux espaces spécifiques créés pour répondre aux thèmes développés cette année : le village biodiversité-environnement et le village emploi-formation.

Seront aussi mis en exergue les nouveaux marchés à investir. « Le Plan de relance, lancé en 2020, a permis – et va permettre – de stimuler certains marchés relevant du paysage comme les activités de reboisement ou de génie écologique. L’agriculture urbaine et la végétalisation du bâti s’imposent également comme des aspirations citoyennes et des opportunités pour la filière », notent les organisateurs du Salon, qui y ajoutent le « paysagisme d’intérieur, qui va au-delà des effets de mode » (voir à ce propos Le Lien horticole n° 1109 d’octobre dernier).

Une appli dédiée pour les smartphones est créée cette année pour faciliter la visite à la fois de Paysalia et de Rocalia (consacré à la pierre naturelle, qui se déroule dans un hall contigu). De quoi satisfaire 30 000 visiteurs, comme il y a deux ans ? À confirmer le 2 décembre au soir, lorsque les portes de Paysalia se refermeront !

Pascal Fayolle

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