Recherche-expérimentation dans le Grand Est Planète légumes, fleurs et plantes est née le 16 août

Initiative ambitieuse, un processus de rapprochement des structures de recherche et de conseil, comprenant les fleurs, la pépinière et les légumes – en Alsace-Lorraine et Champagne-Ardenne – est engagé depuis le 16 août dernier et devrait se formaliser concrètement d’ici fin septembre, début octobre.

Les acteurs régionaux ont trouvé une « convergence stratégique entre Planète légumes et la station Est horticole, dans les Vosges. Cette démarche englobe donc l'intégration prochaine du site de recherche horticole et pépinière de Roville-aux-Chênes », complètent les protagonistes.

Dans les avantages et engagements, les acteurs annoncent ;
- des synergies évidentes et des défis partagés dans les domaines de l’énergie, du changement climatique, de la main-d’œuvre, de la transition écologique et du commerce de proximité, et un besoin de solutions concertées et adaptées ;
- une proximité et une expertise locale, avec une équipe de conseillers spécialisés ancrés dans les territoires, pour une assistance directe et ciblée ;
- une expertise technique multidisciplinaire, avec des compétences diversifiées et communes autour de sujets transversaux.

Soutenue par le réseau des chambres d’agriculture du Grand Est, la nouvelle entité portera une attention particulière à la coopération étroite avec le conseil régional pour la poursuite des contrats de filière.

Planète légumes, un siège et quatre antennes

Planète légumes existe depuis 1997 en Alsace-Lorraine et Champagne-Ardenne. Son siège est à la chambre d’agriculture d’Alsace, à Sainte-Croix-en-Plaine (68) et elle compte quatre antennes :
- au complexe agricole du Mont-Bernard, à la chambre d'agriculture de Châlons-en-Champagne (51) ;
- à l’Espace européen de l'entreprise, à la chambre d’agriculture de Schiltigheim (67) ;
- dans les locaux BPE (Bonne pratique de l’expérimentation) à Obernai (67) ;
- à la chambre d'agriculture de Laxou (54).

La structure avait ainsi choisi de ne pas avoir de station physique mais des délégations proches des producteurs. Ses douze techniciens assurent conseil et accompagnement des producteurs et effectuent des études pour les adhérents.

Est horticole, avec une station dans les Vosges

À la suite de la reconstruction de l’institut Astredhor, la branche horticulture et pépinière du Grand Est s’était séparée du réseau national de stations d’expérimentations horticoles.
La station d’expérimentation et développement de la filière horticole de Roville-aux-Chênes  va devenir la cinquième antenne de Planète légumes, fleurs et plantes mais gardera son site et ses équipes. À terme, l’équipe comprendra une vingtaine de salariés.

De leur côté, les établissements de Bourgogne et Franche-Comté d'Est horticole ont été intégrés à Astredhor Est le 1^er juillet dernier.

La scission d’Est horticole a finalement favorisé son rapprochement avec la filière légumière. D’où la naissance de Planète légumes, fleurs et plantes. « Il s’agit d’une étape clé dans notre engagement à mieux répondre aux besoins des trois secteurs dans le nord-est de la France », affirment Pierre Lammert et Gilles Miette, respectivement président et vice-président de Planète légumes, fleurs et plantes, Gilles Miette étant aussi président du nouveau pôle Fleurs et plantes.

Une assemblée générale a voté la nouvelle organisation décisionnelle, un nouveau conseil d'administration et ses nouveaux élus. Cette entité a désormais un représentant des chambres d’agriculture dans le Grand Est, Planète légumes ayant depuis sa création une mission de délégation de conseil. Fabien Digel est nommé directeur de Planète légumes, fleurs et plantes.

Après plusieurs restructurations de fond depuis une trentaine d’années dans le monde de l’expérimentation en horticulture ornementale, le rapprochement avec la filière légumière se poursuit. Il existe déjà au Cate (Comité d'action technique et économique), en Bretagne, et au CDHRCentre-Val de Loire à Saint-Cyr-en-Val (45). Une évolution logique pour conserver les moyens de proximité auprès des professionnels et de mutualisation des frais de recherche-expérimentation.