La RSE ou responsabilité sociétale des entreprises aide à construire son image envers les partenaires, la clientèle, les personnels.... Toute organisation (entreprise, association, administration, syndicat...) peut s'engager dans des efforts qui prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux de ses actions et décisions... Cela revient à valider de bonnes pratiques (professionnelles et relationnelles), dans une optique d'amélioration continue, et sans rien perdre de sa performance économique, au contraire.
Chacun en fait probablement sans le savoir... au moins au départ, tout comme notre témoin dans cette édition (page 10), Catherine Aubépart, présidente de la SEM espaces verts. Encore faut-il que ce soit visible. D'où l'intérêt, comme pour cette responsable de PME, de mesurer concrètement et rendre crédible ses avancées, en particulier via la norme AFNOR 26000. Pour la filière végétale, Végépolys, notamment, a proposé un parcours individuel, des ateliers collectifs, une boîte à outils... Des syndicats (Unep...), des structures de formation (AFPA...), des consultants... peuvent accompagner dans cette démarche pragmatique.
Car la RSE n'est pas qu'une contrainte de plus. Ce serait plutôt une façon de se redonner des objectifs et d'anticiper sur sa stratégie à long terme dans un contexte mouvant. Une façon de se donner plus de visibilité. Cet engagement dans la RSE permet d'adresser un signal fort, en interne comme vers l'extérieur : celui d'une entreprise qui assume les impacts de ses décisions et actions et qui s'engage pour un développement durable de ses activités.
PAR ODILE MAILLARD