Des réponses... mais encore des questions !

On le savait, les visiteurs devaient être le vrai révélateur du renouveau du Salon du végétal (notre édito du 14 juin dernier). Or, malgré les efforts notables des organisateurs pour faire évoluer profondément leur rendez-vous annuel, de trop nombreux exposants ont eu le sentiment de ne pas générer suffisamment de contacts, et le nouvel élan espéré, sans être inexistant, n'a pas été franc et massif (page 4).

La circonstance atténuante d'une vague de chaleur exceptionnelle est bien sûr recevable : elle n'a pas favorisé le déplacement des exposants. La résistance au changement et la nécessité de laisser du temps au temps pour que les habitudes changent sont également à prendre en compte. Et il faudra forcément changer la clé de lecture d'un salon pour passer d'une logique de nombre des visiteurs à celle de la qualification de ces mêmes visiteurs, le temps des allées bondées est certainement révolu.

Prendre un peu de recul sera nécessaire pour analyser plus finement la mue de ce rendez-vous. À chaud, chacun avait son idée pour lui redonner un vrai nouveau souffle, mais les métiers présents, production, paysage et distribution, ont des visions et des attentes qui ne sont pas toujours convergentes. L'édition 2017 du Salon du végétal a au moins posé autant de questions, quant à la date ou à la périodicité, pour ne citer que ces deux exemples, qu'elle n'a apporté de réponses. Elle a toutefois permis aux organisateurs de valider un site qui a fait l'unanimité ou encore de montrer qu'elle pouvait faire venir un visitorat plus qualifié. C'est une première étape, qui appelle à poursuivre la réflexion !

PAR PASCAL FAYOLLE

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