Encore un effort

La très grande majorité des horticulteurs et des pépiniéristes a largement bousculé ses pratiques pour intégrer un à un les nombreux thèmes techniques susceptibles de réduire l'impact de la production sur l'environnement. La profession a mobilisé son institut technique, ses conseillers de terrain ont « poussé » les nouvelles alternatives, ses fournisseurs ont fait preuve d'une grande réactivité, ses salariés se sont formés...

En fait, le secteur vit une véritable révolution portée par la volonté de chefs d'entreprises suffisamment avertis pour savoir qu'ils peuvent se définir comme des artisans de la nature. à condition de diminuer au maximum l'empreinte de leur activité sur cette nature.

Des progrès restent à accomplir, le mouvement se poursuit dans toutes les régions mais le niveau atteint est déjà plus que convenable. Il est temps de le faire savoir et reconnaître auprès des acteurs du commerce et des consommateurs. Il n'est pas interdit de valoriser l'effort réalisé en considérant que les productions découlant de ces nouveaux itinéraires techniques possèdent un avantage concurrentiel objectif.

Cette valorisation exige de pouvoir identifier les produits issus des entreprises éco-engagées et d'en assurer la promotion sur le marché. Cette identification va être possible avec la démarche collective de certification environnementale et de mise en place du label « Plante Bleue » (lire p. 16). Encore un effort, en termes de temps à investir pour mener à bien la démarche et de coût pour payer la mise en place, la gestion et la promotion du label. Tout cela va devoir être expliqué et démontré pour que le plus grand nombre utilise ce label afin qu'il devienne une signature connue et recherchée par les consommateurs.

PAR FRANCIS GINESTET

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