Dialoguer pour que ça ne cloche plus

Notre édito paru dans le Lien horticole n° 938 du 26 août dernier intitulé Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond ? n'a pas laissé indifférent. Au nom du pôle paysage de la FNPHP, le pépiniériste Michel Le Borgne donne son point de vue sur la question posée (lire en p. 5). Il estime que les concepteurs ne sont pas assez nombreux à visiter les pépinières et à valoriser la palette végétale dans sa diversité et son évolutivité. Qu'un peu plus de souplesse dans l'attribution des marchés suffirait aux producteurs hexagonaux pour mieux y retrouver leurs intérêts.

Les problèmes soulevés ne sont guère nouveaux. La filière française a depuis bien longtemps des difficultés à être solidaire, et l'organisation des marchés dans notre pays a toujours été un problème, comme l'ont souligné certains articles que nous avons pu écrire en 2014 à l'occasion du cinquantième anniversaire du Lien horticole ou plus récemment de l'histoire retracée de la FNPHP qui fête cette année ses 70 ans (notre édition n° 739 du 2 septembre 2015).

Les périodes économiquement fastes estompent toujours un peu l'évocation de ces difficultés. Par contre, dès que l'on entre dans une période de crise, l'organisation de la filière revient sur le devant de la scène. Hormis les circuits courts, ces difficultés sont présentes sur l'ensemble des circuits horticoles. Mais entre les marchés publics, évoqués dans cette édition, et les marchés privés, en particulier du côté des jardineries, les pierres d'achoppement sont de natures différentes. Gageons que ces filières sauront, comme l'a fait le pôle paysage de la FNPHP, faire connaître à tous via notre courrier des lecteurs leur point de vue sur la question !

PAR PASCAL FAYOLLE

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