Juillet, un mois sur lequel compter ?

Les (nombreux !) rendez-vous professionnels d'automne sont l'occasion de se projeter dans une nouvelle saison. Mais ils permettent aussi de dresser le bilan des derniers mois. C'est même en général le début de toute conversation entre professionnels. Le salon Aquiflor, qui a eu lieu à Bordeaux le 11 septembre, n'a pas échappé à la règle. Inutile de dresser un bilan d'août, mois inexistant en France, mais juillet est un cas intéressant.

Le constat ne fait pas l'unanimité, mais tout de même une belle majorité : les ventes de juillet 2013 ont été plutôt correctes, voire bonnes dans certains points de vente. Déjà, 2012 avait offert un scénario assez comparable, avec un mois de juillet qui avait apporté un net « plus » à la saison de beaucoup d'entreprises. Et ce mois offre un avantage : il s'y vend des produits à fort effet visuel immédiat, qui permettent d'assurer des marges substantielles.

De là à imaginer qu'il faille faire du mois de juillet un mois potentiellement fort pour l'horticulture, il n'y a évidemment qu'un pas. La démarche n'est cependant pas exempte d'obstacles. Le fait que de nombreuses jardineries soient amenées à réaliser un inventaire début juillet et ont, moins que jamais, envie de se charger de végétaux à cette période, n'est peut-être pas le moindre de ces obstacles. Mais, au fond, se dire que les comportements des Français changent, qu'ils partent moins en vacances et sont intéressés par une offre de plantes prêtes à poser en fin de saison reste à approfondir. En cette période de remise en cause systématique, le problème mérite d'être étudié.

PAR PASCAL FAYOLLE

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