À l'heure de la rentrée des classes, « le buzz médiatique » reprend autour de l'école, son rôle, ses missions, ses succès ou échecs pour préparer les futurs adultes aux enjeux de demain. Dans nos filières, on a longtemps reproché aux centres de formation d'être trop éloignés des préoccupations et des pratiques professionnelles. Les choses changent. Ils disposent de plusieurs outils (notamment pour des initiatives locales) et d'une marge de manoeuvre.
Désormais, l'envergure des projets permet un passage de témoin de promotion à promotion, assurant ainsi une pérennité et un développement au long cours. Derniers exemples en date : le lycée Rieffel de Saint-Herblain (44) et son jardin en mouvement, primés par l'Association des journalistes du jardin et de l'horticulture (AJJH) pour son initiative pédagogique (voir le Lien horticole n° 853, du 4 septembre 2013, p. 16) ou le CPSA de Combourg (35) qui implique les adultes en formation professionnelle continue dans la labellisation EcoJardin. Une initiative qui s'inscrit comme un véritable appui pour les pratiques pédagogiques (lire en p. 16).
Cet automne ne sera pas en reste. Le lycée horticole de Romans-sur-Isère (26) va recevoir Salonvert, événement professionnel délocalisé, dédié au secteur du paysage. Le lycée de Coutances (50), lui, poursuit, pour la 18e année, son Festival du dahlia et ses Jardins en liberté. Chaque fois, les élèves sont associés aux projets. Reste aux entreprises du privé à reconnaître ces efforts, notamment par une implication dans des partenariats et/ou par l'embauche de jeunes dont le cursus a bénéficié de situations réelles. Il semble que les collectivités soutiennent plus vite ces démarches...
PAR ODILE MAILLARD