Bonne année 2018... sous de bons auspices !

La tradition a du bon, mais celle des voeux est délicate pour tous ceux qui rechignent à souhaiter une bonne année à des proches qu'ils savent en difficulté. Souhaiter la prospérité à des entreprises était, depuis la crise de 2008, un exercice assez périlleux, nécessitant moult précautions oratoires pour éviter les banalités et la facilité, embarrassantes quand on pressent que l'année sera difficile pour une partie au moins du groupe à qui l'on s'adresse.

Cette année, l'exercice s'avère plus léger. La plupart des indicateurs sont en effet au vert. Du moins plus verts qu'ils ne pouvaient l'être ces derniers temps. Comme le dit l'économiste Nicolas Bouzou, venu présenter un plaidoyer pour le végétal lors de la dernière assemblée générale de Val'hor (page 14), « 2 % de croissance, ce n'est pas génial, mais c'est le maximum de ces dernières années »... Le chômage, malgré les effets de yo-yo, le sentiment des banquiers, des autres économistes, etc., sont à l'avenant : 2018 s'annonce plutôt comme un bon cru de la décennie d'un point de vue de l'activité, en France.

Notre secteur, qui a vécu 2017 comme une année de redressement, doit donc pouvoir tirer son épingle du jeu, dans ce contexte plus détendu. À condition que le climat soit de la partie, que les arbitrages des consommateurs soient favorables au végétal et pas que par la parole, qu'un événement grave ne vienne pas perturber la machine, rétorqueront les Cassandre ! Évidemment, toutes les cartes ne sont pas face ouverte sur la table. Mais néanmoins, cette année, toute l'équipe du Lien horticole peut dire le coeur plus léger : « Tous nos voeux de bonheur et de prospérité pour 2018 ! »

PAR PASCAL FAYOLLEfayolle@lienhorticole.fr

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