Si, le « média salon »a encore un avenir !

Alors que le Salon du végétal traverse une zone de turbulences, deux autres rendez-vous professionnels historiques du secteur montrent ou ont montré des signes de fatigue. Aquiflor, dans le Sud-Ouest, a été annulé (notre édition de la semaine dernière) et Plantarium, aux Pays-Bas, a dû changer profondément pour retrouver de l'attractivité (compte-rendu dans une prochaine édition). D'où une question légitime : le salon est-il encore adapté à un monde ultra-connecté, où les contacts peuvent se nouer en quelques clics ?

La question n'est pas nouvelle. Pour notre secteur, elle avait déjà été posée lors de la chute lente mais fatale d'Hortimat, au début des années 2000. À l'époque, Internet n'était qu'un « bébé » dont on ne percevait pas vraiment les capacités à remettre en cause les modèles économiques existants, mais l'informatique avait déjà démarré sa montée en puissance, et le marketing direct était présenté comme la voie d'avenir pour générer du contact sans avoir à sortir de son bureau.

On sait ce qu'il en est advenu. Depuis cette époque qui a vu tomber des rendez-vous qui semblaient immuables, comme Urbavert, d'autres salons se sont remontés. Souvent avec des concepts assez différents, mais parfois sur le même bon vieux principe du « salon moquette »... Donc sans forcément réinventer un modèle. C'est qu'au-delà de la nécessité d'adapter ces manifestations à leur époque, repenser leur périodicité, par exemple, elles restent demandées par la plupart des professionnels. Avec une idée directrice : les contacts en nombre via le web, c'est bien, mais un contact visuel avec un client ou un prospect, c'est mieux. Et à ce titre, le salon reste un modèle, perfectible mais efficace !

PAR PASCAL FAYOLLEfayolle@lienhorticole.fr

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