L'atelier de démonstrations proposé par le Lien horticole en partenariat avec Salonvert (page 14) donnera à certains le sentiment d'enfoncer quelques portes ouvertes. Toutes les collectivités territoriales ayant depuis longtemps décidé d'optimiser leurs pratiques de terrain, toutes les entreprises du paysage, qui ont choisi le chemin d'une qualité irréprochable, auront le sentiment que tout ce qui est défini dans notre dossier comme relevant des bonnes pratiques de base est un acquis pour elles depuis longtemps.
Et ces acteurs rompus aux bonnes pratiques sont incontestablement de plus en plus nombreux. Les conditions de plantation des arbres n'ont aujourd'hui plus grand chose à voir avec celles d'il y a une trentaine d'années. Non seulement les maîtres d'ouvrages se sont donné les moyens de planter plus, mais l'ensemble de la chaîne aboutissant à la réalisation des chantiers a largement progressé, tant au niveau de la technique de plantation que du suivi des réalisations dans le temps, via des plans de gestion.
Et pourtant. Sur le terrain, combien de fois découvre-t-on encore des plantations mal réalisées, compromettant leur durabilité et la réputation de la filière ? Pour des raisons extérieures, nécessité de finir un chantier malgré le climat défavorable, par exemple, mais aussi, et encore, par méconnaissance des principales techniques de base. Ou pour des problèmes budgétaires, renforcés par le fait de vouloir planter de (trop) gros sujets... Même si la tendance est plutôt favorable, il reste un important travail de terrain à mener pour que l'image que renvoie notre métier soit irréprochable !
PAR PASCAL FAYOLLE



