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Étudiants stagiaires durant le Salon angevin

Durant les trois jours du Salon du végétal, Augustin Strodijk (à gauche) a encadré les trente-deux stagiaires du lycée Le Fresne d'Angers (49), qui ont participé au stage proposé par le Bureau horticole régional. À ses côtés, Lucas Pilté, l'un de ces stagiaires, étudiant en deuxième année. Ce dernier a mené diverses missions afin de contribuer au bon déroulement de la manifestation angevine.

Dans le cadre du Salon du végétal, le Bureau horticole régional (BHR) propose à des élèves en BTS « production horticole » du lycée Le Fresne, à Angers (49), de vivre une expérience professionnelle.

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Lucas Pilté (des pépinières du même nom), l'un des étudiants de deuxième année, avait en charge le lieu de conférences de l'espace Distribution durant l'édition 2016 du Salon. « Je devais vérifier le bon fonctionnement de la technique, à savoir les projecteurs et les micros, présenter les conférenciers, leurs thématiques sans oublier de veiller au respect des créneaux horaires... »

Ses camarades ont été affectés aux espaces conférences du pôle Paysage ou du pôle Espaces verts, à l'entrée ou aux divers « points infos », à l'Îlot distribution, au nouveau stand de Végéstock (site Internet consacré aux disponibles de végétaux), au pôle Innovert® dédié au concours de nouveautés... Constituée d'une multitude de missions, cette expérience professionnelle s'avère très utile. Dans la classe de Lucas Pilté, par exemple, seulement un tiers des élèves sont issus d'une famille horticole. « Je suis pour ma part titulaire d'un bac scientifique mais nous sommes d'origines géographiques et scolaires très variées. Environ la moitié des élèves sont passés par un bac pro (horticulture ou paysage). Les autres ont suivi un bac technique type STAV (sciences et technologies de l'agronomie et du vivant) ou un bac général (littéraire, scientifique, linguistique ou économique)... Ce stage, réalisé dans le cadre du Salon, nous offre une large ouverture sur toute la filière horticole, en particulier pour les novices qui peuvent la découvrir concrètement. »

Professionnalisme exigé

Ces étudiants stagiaires ponctuels sont tous volontaires. Ils sont intégrés dans l'organisation très officiellement, sous le statut de stagiaire et signent une convention de stage. Avant le Salon, ils ont rencontré Serge Tsvétoukhine, commissaire général, qui a expliqué : « Lors des premières années, les missions d'accueil étaient confiées à des hôtesses de formation. C'était très bien mais cela donnait un côté un peu figé et pas très "végétal". L'idée a germé en coordination avec Éric Henry, du BHR, et à la suite d'un échange avec Dominique Boutherin, professeur au lycée Le Fresne. D'année en année, les missions sur les espaces conférences et diverses animations sont apparues. Nous rencontrons les étudiants deux à trois fois avant le Salon pour leur présenter l'événement et les tâches attendues. À cette occasion, je leur rappelle qu'ils seront les premières personnes que rencontreront les visiteurs. C'est pourquoi le professionnalisme est attendu et exigé. Nous sommes satisfaits de leur travail et de cette collaboration. »

Au sein du parc des expositions d'Angers, élèves de première et de deuxième année travaillent de concert, notamment pour assurer un relais d'une édition à l'autre. La plupart de ces jeunes suivent le stage deux années de suite, ce qui leur permet d'occuper tous les postes.

Responsables des trente-deux stagiaires cette année, Augustin Strodijk et Charly Duval avaient organisé une rencontre la veille de l'ouverture. Les jeunes ont ainsi pu faire le tour complet des lieux, observer, découvrir tous les postes et recevoir leurs missions. « J'ai été amené à remplacer Raphaël Aït, responsable logistique et conseil au BHR, absent pour cause de maladie, a confié Augustin Strodijk. Je le secondais souvent auparavant mais cette fois il a fallu tout gérer. Présents un peu avant 8 heures, les stagiaires devaient être en poste à 8 h 10. Toutes les missions ne sont pas faciles, notamment celles dédiées à l'accueil et à l'entrée. Il faut rester avenants, savoir gérer les cas particuliers, parmi lesquels les visiteurs qui ne sont pas en possession d'un titre d'entrée réglementaire et ne comprennent pas toujours les restrictions. Le premier jour, j'ai été à leurs côtés à l'entrée, mais les deuxième et troisième jours, ils ont travaillé en autonomie. Ils pouvaient toutefois faire appel aux techniciens en cas de problème. Ce stage est un véritable atout. Les élèves peuvent prouver leur dynamisme, ils ont la satisfaction d'avoir fait partie de l'organisation et de la bonne tenue d'un événement important dans le secteur dans lequel ils ont choisi de poursuivre leurs études professionnelles. »

Le Salon n'est pas une inconnue pour Augustin Strodijk. Pendant et après son BTSA « production horticole », suivi à Pouillé (49), et ses deux licences sur les végétaux, il a effectué des stages courts avec des exposants ou venait de sa propre initiative durant les vacances scolaires. « Ces missions sortent des cours théoriques. Elles sont intéressantes pour commencer à se créer des réseaux. C'est utile pour la suite ! » Aujourd'hui, Augustin Strodijk travaille à mi-temps pour l'Astredhor, aux Ponts-de-Cé (49), et oeuvre en parallèle, pour sa propre installation en double activité (éleveur de bovins à viande et horticulteur). Souhaitons que parmi les jeunes qu'il a pilotés au Salon, certains auront, comme lui, l'envie de s'installer.

Odile Maillard

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