Le conseil du mois « Pouvoir déléguer sans freins ! »

Simone Ansquer, conseillère en ressources humaines à la chambre d’agriculture de Bretagne, prend l’image d’un passage de bâton dans une course de relais pour illustrer les freins, les délégations réussies ou problématiques.

En fonction de l’état de ce bâton ou de la façon dont il est transmis (freins), le passage de témoin ne sera pas toujours optimal. « Parfois, le bâton est tendu à l’arrêt alors que le passage du flambeau nécessite une certaine dynamique, que chacun, dé­léguant et délégataire, aille dans la même direction. Si l’opération est bien préparée, le résultat sera d’autant plus efficace. »

Mieux déléguer

Parfois encore, le relais est passé dans le vide parce que, en face, il n’y a personne pour le prendre. L’exploitant veut bien déléguer, mais sur son territoire il n’y a personne en capacité d’exécuter le travail, ou qui ait les compétences.

Enfin, on voit que le bâton est passé dans la panique : prêt à déléguer mais trop occupé, l’exploitant ne prend pas le temps de donner les informations essentielles : des risques d’erreurs sont à craindre.

Une fois le relais lâché, la délégation peut être source de nombreux avantages : l’exploitant peut se consacrer à d’autres tâches souvent à plus forte valeur ajoutée, les urgences sont traitées au bon moment, et parfois mieux (compétences, outils plus per­formants…), réduisant la charge mentale du chef d’exploitation.

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