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Changement climatique Les adhérents du BHR en quête de pratiques innovantes

L’optimisation des pratiques d’irrigation et le contrôle des fortes chaleurs ont été les deux sujets abordés lors de la réunion du club « Développement durable » du Bureau horticole régional, le 13 décembre à Angers.

Le club « Développement durable » du Bureau horticole des Pays de la Loire s’est réuni le 13 décembre, à Angers. À l’ordre du jour : l’optimisation des pratiques d’irrigation et le contrôle des fortes chaleurs. Deux thèmes évidemment dictés par l’actualité.

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Alain Ferré, directeur technique de l’Arexhor Pays de la Loire, n’a pas manqué de le rappeler : « 2022 n’est pas atypique, c’est un stéréotype qui va se répéter, a-t-il expliqué aux producteurs présents à la journée du Bureau horticole régional (BHR) du 13 décembre, à Angers (49). Dans les années qui viennent, vous ne serez pas confrontés à un problème de quantité d’eau mais à celui de sa répartition dans l’année. Préparez-vous à stocker l’eau hivernale ! ». 

Gérer l’eau, contrôler la chaleur

Après un été 2022 très chaud, compliqué sur le plan technique et fatigant pour les équipes, le BHR avait choisi, pour cette rencontre de son club « Développement durable », de faire le point sur les pistes d’adaptation au changement climatique.

Coanimée avec Arexhor Pays de la Loire et le pôle de compétitivité Végépolys Valley, la journée s’est déroulée en deux temps avec, le matin, des interventions et des échanges concentrés sur l’eau. Et l’après-midi, un focus très complet sur l’adaptation des techniques et des équipements aux fortes chaleurs. De quoi nourrir la réflexion et l’expérience de la trentaine d’entreprises présentes.

Une enquête de conjoncture

Si l’été 2022 est encore dans l’esprit de chaque producteur, l’enquête de conjoncture « eau et irrigation », conduite dans la foulée par le BHR, permet une prise de recul. Au total, 36 entreprises (22 horticoles et 14 de pépinières) ont répondu à ce questionnaire qui portait à la fois sur les réserves, la qualité de l’eau mais aussi l’impact des restrictions réglementaires. Au delà, l’enquête « fait remonter un certain nombre d’interrogations sur la déconnexion des réserves, l’utilisation de nouvelles ressources et sur la difficulté accrue de recruter et fidéliser quand on vit ce type d’été », relève Maud Dubois (BHR).

Aides à l’investissement

L’évolution climatique interroge les entreprises dans leurs pratiques culturales et, par ricochet, dans leurs choix d’investissement. Le 13 décembre, la rencontre du club BHR aura également brossé le panorama de ces techniques et technologies innovantes, parfois encore à l’état d’expérimentation. À plus court terme, le BHR a rappelé aux entreprises l’ouverture imminente d’un premier appel à projets dans le cadre du PCAE* 2023-2027. Avec un plafond à 200 000 €, il devrait notamment financer – à hauteur de 40 % – les systèmes de collecte et de stockage des eaux de pluie et les sondes permettant de déterminer le besoin en eau (sondes capacitives, tensiomètres, capteurs…). Des aides – cette fois-ci de 30 % – sont également prévues entre autres pour l’achat d’écrans thermiques, d’ombrières, d’ordinateurs climatiques ou bien encore de stations météo.

*Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles.

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