La tendance en décembre Inquiétude sur le made in France
La relocalisation de différentes productions dans l’Hexagone est sur toutes les lèvres depuis quelques années, mais une certaine inquiétude se fait jour ces derniers temps.
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Que ce soit pour le secteur horticole, les vêtements ou l’industrie, il s’agit d’un leitmotiv incontournable de ces dernières années, renforcé par la crise du Covid : relancer le made in France.
En général, il est brandi par des secteurs d’activité dont le taux de couverture, la partie produite dans l’Hexagone par rapport à ce qui est consommé, est devenu très faible. Les discours et les reportages dans les médias sont intarissables sur le sujet, que les chiffres ne corroborent qu’en partie.
Baisse du pouvoir d'achat
Ainsi, en 2021, alors que le secteur horticole a réalisé une année exceptionnelle, les chiffres de la balance extérieure ont montré que les importations ont profité au moins aussi largement que le made in France de la tendance (A lire également "Paysage : les États-Unis, miroir de la France en 2022 ?").
À la mi-novembre, alors que se tenait le Salon du made in France (MIF), un certain nombre d’indicateurs sont venus assombrir la perspective. Entre autres, le quotidien économique Les Échos notait, dans son édition du 10 novembre, que le secteur s’inquiétait de la menace de la flambée des prix et de la baisse du pouvoir d’achat…
Selon l’Insee, l’indice des prix à la consommation des fleurs et plantes était en septembre de 123,68 (base 100 en 2015), presque son niveau le plus élevé jamais enregistré. Depuis 2015, les prix de ces produits ont augmenté plus vite que ceux de l’ensemble des produits de consommation, mais moins vite depuis un an.
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