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En congrès à Avignon Verdir : "Planter des arbres, c’est planter de l’eau !"

« Donner un litre d’eau à un arbre est un bénéfice », « planter des arbres, c’est planter de l’eau », tels sont les messages que la fédération Verdir a fait passer lors de son congrès 2023 à Avignon (84).

Le congrès de Verdir, les 20 et 21 juin à Avignon (84), a cherché à mettre en valeur les qualités des végétaux face aux enjeux actuels, en particulier climatiques. Avec un thème fort : « Notre végétal est environnemental ».

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C’est un congrès spécial que Verdir a tenu à Avignon (84) les 20 et 21 juin derniers. Spécial parce que cet événement, qui a rassemblé au palais des Papes jusqu’à 200 personnes pour 75 entreprises représentées, était le premier sous ce nouveau nom : en effet, la FNPHP a changé pour Verdir il y a maintenant un an. Mais surtout parce que le moment était venu pour le bureau, en place depuis maintenant trois ans, sous la présidence de Marie Levaux, de dresser un bilan de son action.
Élue en pleine crise Covid, cette équipe a vécu la victoire du « végétal, produit essentiel » qui a permis aux points de vente du jardin de rester ouverts, et a connu depuis de nombreuses évolutions sociétales auxquelles il faut s’adapter. Il faut pour Marie Levaux « coconstruire des chemins nouveaux, penser collectivement, penser à la filière de demain. S’adapter ne suffit plus ». Appelant à se réapproprier le végétal, à être fier d’être producteur, elle veut entraîner toute la profession à passer du « végétal ornemental » au « végétal environnemental ».

Dans un climat qui se réchauffe et face aux sécheresses, les plantes ne sont pas un problème – des plantations dont il faut gérer l’arrosage – , mais une solution : planter permet d’entretenir le cycle de l’eau. « Donner un litre d’eau à un arbre est un bénéfice » pour la société, a-t-elle martelé, insistant sur le fait que si un outil technologique rassemblait toutes les qualités des plantes, être capable de stocker le CO2 ou améliorer la biodiversité, par exemple, en n’ayant besoin que de la lumière du soleil, elle serait de toute évidence immédiatement adoptée par les décideurs de tous bords.

Le congrès que Verdir (ex FNPHP) les 20 et 21 juin dernier a rassemblé au Palais des papes jusqu’à 200 personnes pour 75 entreprises représentées. ( © Verdir)

Notre végétal est environnemental

Jean-Claude Razel, intervenant choisi pour engager le débat sur la thématique du congrès, « Notre végétal est environnemental », a d’ailleurs largement soutenu ces propos. Il croise au cours de ses interventions de nombreux métiers et, selon lui, produire des végétaux fait partie des meilleures options pour répondre aux défis actuels. Appelant à mettre l’économie au service de l’humain et pas l’inverse, en apportant fraîcheur et ombrage, ou prendre soin du vivant en ayant un impact sur la biodiversité, par exemple (plus de détails dans une prochaine parution). Et Jean-Claude Razel de conclure que « quand on plante des arbres, on plante de l’eau » !

Le même intervenant a, le second jour du congrès, fait travailler ensemble les producteurs, dans un premier temps sur l’entreprise et le végétal de demain, pour évaluer ce que chacun met derrière ces locutions. Par la technique de nuages de mots, chacun a pu s’exprimer d’abord de manière individuelle, puis à l’échelle de la filière. Pour l’entreprise, les mots « rentable », « engagée », « responsable », sont ressortis en premier, suivis de « humaine », « proche », « résiliente »… Un travail poursuivi vers les actions accomplies ou faisables de chacun en termes de gestion de l’eau, de biodiversité et de bilan carbone. À découvrir dans une prochaine publication.

Puis, le groupe s’est interrogé sur l’entreprise idéale et les actions mises en place en termes de RSE, responsabilité sociale et environnementale.

Enfin, Jean-Marc Bouillon, paysagiste, a conclu un beau congrès très convivial en revenant sur la nécessité de valoriser tout ce qui fait que le végétal est aujourd’hui source de solutions pour adapter la ville aux enjeux de demain en termes de climat et de gestion de l’eau.
De quoi rendre le monde de la production délibérément optimiste !

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