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Formation technique : le pari de l'autonomie totale au lycée de Gignac

De gauche à droite : Rémy Tourrette, Helios Serrano Lopez et Léa Parsy (élèves de seconde année de BTS) ont parrainé la promotion 2011-2013 composée de Kentin Bardin, Nathan Lapeyre, Stéphane Bartout, Arno François, Florian Chautard, Laurent Martin, Louis Cannat, Julie Jouve, Manon Maymard, et Clément Barthe (absent le jour où cette photo a été prise). Les serres presque vides témoignent des bonnes ventes réalisées par les étudiants.
De gauche à droite : Rémy Tourrette, Helios Serrano Lopez et Léa Parsy (élèves de seconde année de BTS) ont parrainé la promotion 2011-2013 composée de Kentin Bardin, Nathan Lapeyre, Stéphane Bartout, Arno François, Florian Chautard, Laurent Martin, Louis Cannat, Julie Jouve, Manon Maymard, et Clément Barthe (absent le jour où cette photo a été prise). Les serres presque vides témoignent des bonnes ventes réalisées par les étudiants.

Avoir en mains les clés d'une exploitation horticole : c'est l'enjeu fixé aux élèves de première année de BTS « Productions horticoles » du lycée de Gignac, dans l'Hérault. Lancée il y a quatre ans, l'expérience a trouvé son rythme de croisière afin de former des managers capables de prendre des décisions, de diriger, et de trouver des solutions aux problèmes qui se posent.

Comment préparer des élèves de BTS « Productions horticoles » à leurs futures fonctions ? « Il faut répondre aux questions : Qu'attend-on d'un BTS ? Quel profil cible-t-on ? Et les placer en situation professionnelle, c'est-à-dire en quasi-totale autonomie », répondent Paul Milhau et David Cussol, respectivement professeurs de technique horticole et d'économie-gestion au lycée horticole de Gignac. En 2007, tous deux ont pris à la lettre le référentiel et la philosophie du nouveau BTS horticole qui mise sur la capacité à gérer plusieurs tâches d'une entreprise : production, gestion, calcul des coûts, des prévisionnels, gestion d'une trésorerie... « Autrefois, on enseignait tout par matières scindées. Or il faut comprendre que tout est lié. Mettre d'emblée les élèves face à leur futures responsabilités, cela donne du sens à l'enseignement », affirme David Cussol qui poursuit : « Il faut que les élèves prennent conscience du coût de tout ce qu'ils utilisent (plantes, intrants), qu'ils sachent choisir les équipements nécessaires en fonction de leurs choix culturaux (comme un écran d'ombrage adapté). » C'est un pari osé car les élèves arrivant en première année sont, en majorité, issus d'un bac général ou d'une formation post bac. La plupart n'ont donc pas de connaissances préalables en horticulture. Mais les enseignants parient sur les connaissances et les compétences des différentes composantes de la classe.

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