f.arnould
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À retenir de ces derniers jours ou à savoir pour la période qui vient.

Baisse du seuil de stockage des ammonitrates : l’industrie réagit

« Dans un contexte en tension pour les filières agricoles, la décision du Premier ministre, à quelques jours du Salon international de l’agriculture, d’adopter, contre l’avis des professionnels du secteur, une nouvelle réglementation abaissant le seuil de stockage des ammonitrates à haut dosage et en vrac, conditionné à 150 tonnes, met en péril la pérennité d’une industrie déjà fragilisée. Si le seuil de stockage des ammonitrates est abaissé, l’approvisionnement de la filière ne sera pas suffisant pour alimenter la ferme France lors des prochaines campagnes. Elle mettra en péril une filière agricole vitale pour l’indépendance alimentaire française », a communiqué l’Unifa, Union nationale des industries de la fertilisation, le 16 février. Et l’organisme de poursuivre : « Les répercussions sont grandes, dont une plus grande dépendance de la ferme France à des produits d’importation, un transfert des achats agricoles vers des engrais plus émissifs en ammoniac (NH3) et in fine la fermeture inévitable d’usines sur le sol français. » L’Unifa note aussi que « les ammonitrates haut dosage font en effet partie des formes d’engrais moins émissives en NH3 » et ont clairement un rôle positif à jouer dans la transition agro-écologique. Elle insiste sur les efforts réalisés par ses adhérents en termes de sécurité et de formation…

Génie écologique : le prix national entre en ville

L’Association fédérative des acteurs de l’ingénierie et du génie écologiques (A-Igeco) lance la quatrième édition du Prix national du génie écologique et associe Plante & Cité pour l’édition 2022 autour d’un prix spécial valorisant le génie écologique en « milieux urbains ». Organisé depuis 2014, ce prix a pour objectif de valoriser des projets exemplaires tant dans leur conception, leur réalisation que leur intégration au contexte local, et à montrer comment le génie écologique peut répondre à de nombreux enjeux à la fois opérationnels et globaux. Il contribue, à travers les projets lauréats, à partager les bonnes pratiques en faveur de la biodiversité et à faciliter le développement de cette filière en émergence. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 mai.
Modalités et calendrier disponibles sur le site de l’A-Igeco.

Oligoéléments : une journée technique le 12 avril

Le Comifer, Comité français d’études et de développement de la fertilisation raisonnée? propose le 12 avril un webinaire sur le thème : « Oligoéléments et contaminants en agriculture : quelles réponses face aux enjeux agronomiques, sanitaires, environnementaux ? ». L’événement abordera les problématiques liées aux aspects nutritionnels, sanitaires et environnementaux de ces éléments minéraux à travers des exemples concrets remontés du terrain. La journée a pour but d’informer et de sensibiliser les acteurs concernés (prescripteurs, conseillers, agriculteurs…) sur les mécanismes d’action de ces éléments, sur les méthodes de diagnostic de l’état nutritionnel des cultures et sur la gestion des situations de carence, de toxicité ou de risques sanitaires et environnementaux.
Participation sur inscription payante. En savoir plus : Oligos-ETM.

Bretagne : Dephy collectivités se rend visible sur le Web

« Dephy collectivités Bretagne » analyse et diffuse les aménagements et les techniques alternatives mises en œuvre par les collectivités bretonnes. Le site Internet sera disponible en ligne à partir du 1er mars 2022. Une ressource complète de Dephy Bretagne (réseau d’échanges et de valorisation des pratiques agricoles vertueuses) sera disponible dans deux semaines (retours d’expérience, témoignages et échanges, références et guides méthodologiques, événements, outils de communication clés en main, carte interactive…). Elle veut répondre aux difficultés rencontrées par la mise en œuvre du zéro phyto et pour tendre vers de nouvelles pratiques écoresponsables. Pour partager les expériences et savoir-faire, le réseau Dephy collectivités Bretagne accueille des volontaires. Trois niveaux d’adhésion s’offrent aux communes « démonstratives » (vingt agréées à ce jour), communes « ressources » et « adhérentes ». Ce réseau est porté par Fredon Bretagne et soutenu financièrement par la Région.
Charte du réseau téléchargeable.

Loire Végécom a soufflé ses vingt bougies

Poursuivant sa transformation, la structure commerciale Loire Végécom prend le nom de SAS Jardins de Loire et déroule une année de rendez-vous interactifs. « Jardins de Loire est désormais entourée d’une quinzaine d’horticulteurs, tous implantés au cœur de la région angevine, produisant des végétaux dans le respect des engagements de la marque », affirment les partenaires. La refonte complète de la gamme, initiée en 2020, a été entièrement effectuée. Elle aborde aussi bien les plantes de tradition qu’une sélection de végétaux sur la thématique « faciles et utiles ». Pour un jardin durable, elle propose des plantes « bio », une sélection « zéro pesticide » et une autre « cultivé sans tourbe »… Le site Internet jardins-de-loire décline les différents univers, les producteurs associés comme les partenaires historiques. Pour fêter l’anniversaire, un événement interactif a débuté à l’aube de 2022 et se poursuivra tout au long de l’année, avec des rendez-vous mensuels, des quiz… notamment sur son site Web et sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, LinkedIn).

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