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Se former Éditrice de végétaux, la gestion et la communication en plus

Le salon Paysalia 2023 a été un succès : les compétences de Marie Moncel et de son équipe ont été validées par un prix et une affluence non-stop. Autour de l'éditrice de végétaux, à sa gauche : Julie Moncel, responsable marketing et communication, et Matthys Sadaune, graphiste qui a réalisé le décor XXL d'une ville. A sa droite : Christèle Lammens, responsable clientèle paysage.

Marie Moncel, aujourd'hui à la tête de Verdia, a eu trois métiers très différents. Après la gestion et le commerce dans le secteur du bâtiment, elle a osé franchir le cap et s'est reconvertie dans l’édition de végétaux, avec succès si l’on en croit une récompense et une affluence non-stop à son stand, lors de Paysalia.

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Avec son équipe, Marie Moncel a gagné le prix « Coup de cœur à la production végétale française » pour Vign'happy, au salon Paysalia en décembre 2023 (voir aussi "Paysalia fait le plein malgré un fond d’inquiétude").
Une belle reconnaissance pour la dirigeante de Verdia, à Orchies (59), dédiée aux végétaux, alors qu’elle reconnaît elle-même être arrivée dans le secteur sans connaissance spécifique. Elle a apporté à l'entreprise son expérience dans la gestion d’entreprise, le commerce et la communication.

À lire également : " Prix coup de cœur pour Vign’happy® de Verdia"

Le Lien horticole :Quelles principales étapes de votre parcours d’entrepreneuse vous sont utiles aujourd’hui ?

Marie Moncel : « Après des études supérieures en commerce et en technologie, la vie a fait que mes premières expériences ont beaucoup porté sur le commerce et la communication. J’ai effectivement d’abord été successivement responsable de clientèle grands comptes, puis en marketing et communication chez Legrand pendant dix-huit ans. Une très belle entreprise française. J’y ai bénéficié de nombreuses formations. J’ai eu l’expérience de la gestion de projets de grande envergure, avec beaucoup d’autonomie. J’y ai appris la gestion de bon sens, la collaboration entre tous les métiers, le partenariat dans le long terme avec les clients. J’étais encadrée mais je travaillais en véritable petit chef d’entreprise. C’était très formateur et précurseur de ce que j’allais devenir, et de la façon dont je travaille avec mes partenaires actuellement : nous  mettons sur le marché des marques de rosiers de qualité comme les Decorosiers. C’est un travail de recherche, de communication et de marketing. 

Puis j’ai dirigé et fait progresser la société Bauters pendant sept ans, une entreprise spécialisée dans la pose de revêtements de sol durs (carrelages et chantiers très contraints : piscines, centres commerciaux…). J’y ai en particulier obtenu la confiance des partenaires financiers.

LLH : Comment avez-vous abordé la reprise de Verdia, éditrice de végétaux d’ornement ?

M.M. :Après la vente de Bauters j’ai cherché un autre projet. Trois ans plus tard, à l’été 2021, via un réseau d’entrepreneurs, l’opportunité de racheter Verdia s’est présentée… cela a été un véritable coup de cœur. Pour ce métier dans le domaine du végétal, mais également pour le réseau des producteurs agréés.  J’ai grandi à la campagne, avec l’herboristerie pour hobby. Le métier d’éditeur m’était inconnu, mais je connaissais parfaitement celui d’animateur de réseau, exercé lors de mes débuts chez Legrand. Je n’ai pas demandé d’aide à l’installation. Je suis d’abord allée en stage chez un rosiériste, trois pépiniéristes et une jardinerie, devenus depuis des partenaires. J’y ai appris à bouturer, greffer, rempoter… J’ai bien écouté les attentes des jardineries. J’ai pu m’appuyer sur le réseau de nos producteurs agréés depuis vingt-deux ans, très solidaires. De très belles pépinières – soixante aujourd’hui –, dont de très anciennes. Je me forme aux différents métiers de la filière avec elles. Je plante toute l’offre Verdia dans mon jardin et j’étudie toutes les qualités de nos plantes.

LLH : De quoi êtes-vous le plus fière depuis votre reprise de Verdia ?

M.M :C’est encore récent. Mais je suis déjà fière du résultat de notre équipe, maintenant bien au point. C’était visible au salon Paysalia, près de Lyon, en décembre. Fière d’apporter une offre végétale répondant aux contraintes actuelles, sur des critères très stricts : tolérance à la sécheresse extrême et au gel, la facilité à cultiver avec peu d’entretien, sans produits phytosanitaires, avec une floraison et/ou une fructification longues, favorisant la biodiversité et assurant un fleurissement durable. Mon expérience marketing m’est d’une grande aide, pour notre tout récent Guide de solutions pour des espaces verts végétalisés durables, un outil de travail conçu avec une quinzaine d’experts.

Nous cherchons maintenant à recueillir les retours d’expériences terrain avec de nombreuses villes en France.
Une application de conseils pour utiliser des plantes économes en eau arrive ce printemps.

Pour en arriver là, j’ai eu beaucoup à comprendre et à apprendre !

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