Du 14 au 17 septembre Le Salon allemand du paysage revient à Nuremberg
Le GaLaBau reprend ses marques à Nuremberg, après une édition manquée pour cause de pandémie. Le retour promet d’être exceptionnel.
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« Travailler ensemble à un avenir respectueux du climat » sera le thème central de la 24e édition du Salon allemand GaLaBau, du 14 au 17 septembre. Cet événement est une institution outre-Rhin et en Europe, car il attire, tous les deux ans, plus de 72 000 visiteurs(1) certifiés par un organisme indépendant et plus de 1 200 exposants(2), les premiers restant en moyenne une journée et demie au Salon.
Né dans les années soixante, celui-ci se déploie avec la marque GaLaBau depuis 1974. Il s’est implanté à Nuremberg en 1986 et est organisé en partenariat par NürnbergMesse et l’organisation professionnelle des entreprises du paysage BGL(3). Le directeur du Salon, Stefan Dittrich, estime que toutes les conditions sont réunies pour faire de la prochaine édition un très gros événement : le marché est porteur et l’annulation de l’édition 2020 à cause de la crise sanitaire va forcément pousser les visiteurs à se réunir à nouveau.
Plusieurs entreprises françaises des secteurs du végétal, de l’horticulture, des contenants pour plantes, des solutions pour l’aménagement extérieur – paysager, plantations et voirie –, du machinisme espaces verts et du transport ont répondu à l’invitation de Profield Events pour découvrir l’événement et consolider ou impulser des actions à l’exportation. L’entreprise représente en France le Salon depuis une dizaine d’années avec pour mission le développement des exposants français et l’organisation de visites pour des groupes de professionnels. En 2018, des délégations de l’Unep Aquitaine et d’Hortis s’étaient déplacées en Allemagne.
De nombreux points forts
Les facteurs de succès du GaLaBau reposent sur une organisation sans faille, à l’allemande. Le Salon, qui se déroule au sud-est du pays, à Nuremberg, dans le Land de Bavière, occupe treize halls du parc des expositions, lesquels permettent de sectoriser les différents exposants selon leur marché. Il est situé à une demi-heure de l’aéroport et est accessible en tram. Trois entrées irriguent l’événement, qui comprend des surfaces extérieures autorisant les présentations et démonstrations de produits et machines (un stand est nécessaire en intérieur pour pouvoir exposer sur ces aires de démonstration).
Regrouper l’ensemble de la filière constitue le point fort du Salon. Si les machines étaient dominantes dans les années quatre-vingt, le GaLaBau s’est largement développé sur tous les autres marchés, de l’entretien et de la création des espaces verts, des terrains de sport et golfs, des aires de jeux et de loisirs, de la végétalisation des villes et autres baignades naturelles… Le secteur du minéral, très porteur en Allemagne, est fortement impliqué avec de nombreux exposants venant de l’univers des matériaux et de celui du BTP, ou proposant des solutions pour la voirie et les réseaux.
Les végétaux d’intérieur et d’extérieur sont bien représentés
Les entreprises du paysage pèsent 42 % du nombre de visiteurs, celles de la construction, 16 %, le secteur public, 7 %, les revendeurs de matériels, 7 %, les architectes du paysage, 3 %, et les spécialistes des terrains de sport et des golfs, 3 %.
La part des visiteurs européens non allemands atteint environ 10 % du total, les Autrichiens prenant la tête du palmarès largement devant les Italiens, les Tchèques et les Français.
Le Green Blue Path : rendre visibles les produits favorables à l’environnement
Cette année, le Salon s’appuie sur cette tendance et propose aux exposants de participer au « Green Blue Path », qui s’insère dans la thématique « Travailler ensemble à un avenir respectueux du climat ».
Ces derniers peuvent présenter leurs produits et innovations autour de ce thème, leurs solutions concourant à la réduction de l’impact du réchauffement climatique et à la préservation de la biodiversité. Les produits ou services, présentés sur dossier, seront analysés par un jury. Ceux qui auront été sélectionnés bénéficieront d’une mise en avant auprès des visiteurs durant tout l’événement. « Nous avons ouvert le Green Blue Path à tous les exposants voici deux semaines. Nous recevons de nombreuses demandes pour postuler et devrions pouvoir atteindre la centaine de produits », a estimé Stefan Dittrich lors de la conférence organisée le 7 avril dernier à Paris avec Profield Events.
Pour le représentant de la BGL, le Dr Michael Henze, la filière et le GaLaBau sont des moyens de promouvoir des tendances fortes ou des potentiels de marché importants, à l’instar des toitures végétalisées, des baignades naturelles, des parcs sportifs et de loisirs multifonctionnels, de la gestion des eaux de pluie, des nouveaux matériaux et de la pierre naturelle, de la robotique... tout en présentant les innovations plus classiques reflétant la mosaïque des métiers de la filière.
Une trentaine d’exposants français étaient présents lors de l’édition 2018. Leur nombre pourrait encore augmenter, notamment dans le secteur du végétal, de l’horticulture et des fournitures, mais aussi celui des constructeurs de matériels.
Le GaLaBau est une porte qui s’ouvre à l’exportation.
(1) et (2) Chiffres de l’édition 2018.
(3) BGL : Bundesverband Garten-Landschafts- und Sportplatzbau e. V. : Fédération de l’horticulture, de l’aménagement paysager et des installations sportives. Membre de la European Landscape Contractors Association (ELCA), la BGL est comparable à l’Unep en France.
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