Amateurs Dis-moi comment tu arroses, je te dirai quel jardinier tu es !
Une étude réalisée par Kantar pour l’interprofession permet de mieux mesurer quelles sources d’eau utilisent les amateurs et l’usage qu’ils en font.
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Neuf jardiniers sur dix arrosent leurs végétaux. Ce n’est guère surprenant, pour les plantes comme pour les humains, l’eau, c’est la vie !
Les résultats de l’étude commandée par Valhor et FranceAgriMer, réalisée par Kantar auprès de 4 500 foyers possesseurs de jardin et représentatifs des ménages français, révèlent en revanche des tendances moins convenues. Ainsi, on y apprend que la moitié des foyers utilisent de l’eau récupérée. 47 % se tournent vers l’eau du réseau, 23 % la récupèrent (celle utilisée pour laver des légumes, par exemple) et 12 % utilisent l’eau d’un puits ou d’un cours d’eau.
Le tiers des foyers de l’Hexagone possèdent un récupérateur d’eau, un foyer sur cinq en utilise même plusieurs. Dans 57 % des cas, ce ou ces récupérateurs d’eau représentent moins de 1 m3. Pour presque six Français sur dix, la motivation est avant tout économique : le but est de payer l’eau moins cher. Ces récupérateurs servent presque exclusivement à l’arrosage des jardins, rarement pour un autre usage.
Une étude à prendre avec du recul
Et pour l’avenir ? 60 % des Français déclarent avoir vécu une restriction de l’usage de l’eau en 2022. Les trois quarts des répondants à l’enquête déclarent en conséquence rechercher des végétaux plus résistants et économes en eau lorsqu’ils réalisent une plantation. Et un peu plus de la moitié affirment vouloir installer d’autres récupérateurs d’eau.
Malheureusement, la même proportion affirme dans le même temps vouloir diminuer ses achats de plantes. Et 37 % devraient investir dans des systèmes d’irrigation plus précis, comme des goutte-à-goutte.
Attention toutefois, cette enquête que Valhor vient de mettre en avant a été réalisée en février 2023. C’était avant le printemps de l’an dernier, au cours duquel des ruptures d’approvisionnement concernant les récupérateurs d’eau avaient été constatées ! Aujourd’hui que toutes ces cuves sont, dans bien des régions, totalement remplies et les sols sursaturés en eau, les réponses des jardiniers aux mêmes questions seraient certainement quelque peu différentes !
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