Équipements Espaces verts : les nouvelles technologies s’installent
Les robots, la réalité virtuelle ou les exosquelettes ne relèvent plus de la science-fiction. Tous ces outils permettent, entre autres, de réduire la pénibilité au travail, de mieux surveiller les plantations et de rendre plus attractifs les métiers du paysage. Si leur coût a pu un temps dissuader collectivités et entreprises d’investir, la plupart se sont démocratisés. Il n’y a plus d’excuses pour franchir le pas !
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Utiliser les nouvelles technologies dans les espaces verts : pourquoi et comment ? Car il ne suffit pas qu’un produit existe pour l’adopter. Si des particuliers achètent parfois des gadgets connectés pour leurs jardins, en espaces verts il est impératif que les outils proposés répondent à des besoins spécifiques du secteur. Et quoi de plus pertinent que la réduction de la pénibilité de certains travaux ? La tonte, la taille ou le désherbage peuvent aisément être confiés à des robots ou effectués en utilisant un exosquelette, qui diminue le poids ressenti. Ceux-ci automatisent et facilitent les tâches récurrentes ou difficiles et diminuent le risque de développement de troubles musculosquelettiques (TMS) (lire « Réduire la pénibilité au travail »).
Du temps libéré et une gestion plus fine
Mais ces équipements libèrent également du temps pour effectuer d’autres tâches. Par exemple, dans le cas de robots de tonte remplaçant des tondeuses traditionnelles pour un terrain de sport, au lieu de réaliser trois tontes manuelles par semaine les agents n’en font plus qu’une à la veille des matchs afin de perfectionner les bandes. Le reste du temps, ils se concentrent sur les travaux de régénération et d’aération.
Capteurs et stations météo connectées sont des outils qui remplissent un autre objectif : gérer le plus finement possible les espaces verts pour économiser l’eau ou la fertilisation. Cette gestion millimétrée est d’autant plus améliorée lorsque toutes les informations sont facilement accessibles, par exemple sur le téléphone des agents chargés de l’entretien (lire « Piloter les espaces verts avec un smartphone »).
Applications de sciences participatives ou images aériennes et de drones peuvent aussi permettre de mieux surveiller les espaces verts et de prévenir l’invasion de ravageurs (lire « Des outils numériques pour surveiller les arbres »). Tandis que les robots, notamment désherbeurs, aident à se passer de produits phytosanitaires, interdits dans un grand nombre d’endroits, publics et privés.
Pour les agents, des missions revisitées, mais attention à la charge mentale
Les missions des agents sont de ce fait revisitées. Ils peuvent consacrer davantage de temps à la valorisation des espaces verts, par exemple. Mais attention à ce que l’économie de tâches manuelles ne se transforme pas pour eux en une charge mentale plus élevée.
Certaines fonctionnalités de ces outils, comme le multimédia immersif (lire « Composer des futurs espaces verts avec la réalité virtuelle », si elles sont séduisantes, restent peu accessibles, notamment à cause de leur coût et des contraintes liées à leur utilisation. Mais elles se démocratiseront peut-être dans un avenir pas si lointain.
Tous ces robots et divers outils sont fréquemment présentés dans la rubrique Nouveautés matériels du Lien horticole, ou à découvrir lors de Salons dédiés à la profession ou lors du Fira (Forum international de la robotique agricole), qui a lieu chaque année au mois de décembre à Toulouse (31).
Pour découvrir la totalité du dossier (textes complets accessibles aux abonnés print et Web) :
. Utiliser les outils numériques avec le public
. Piloter les espaces verts avec un smartphone
. Réduire la pénibilité au travail
. Des outils numériques pour surveiller les arbres
. Composer des jardins avec la réalité virtuelle
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