RECHERCHE APPLIQUEE HORTICOLE Astredhor se renouvelle avec un institut technique unifié et de nouveaux responsables
L’unification juridique des stations d’expérimentation au sein du réseau implique une nouvelle organisation à la fois politique, scientifique, opérationnelle et juridique. Des modifications dans la gouvernance et dans le fonctionnement des équipes régionales sont dès lors intervenues.
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Depuis le conseil d’administration du 7 avril, Francis Coudène, horticulteur et grossiste retraité, avait succédé à Claude Déhais qui passait le relais après vingt ans d’engagement, dont dix à la présidence. Depuis 2018, il avait porté le projet « Astredhor 2022 » qui avait vu sa concrétisation le 1er janvier 2022 avec la formation d’un institut technique unifié et une nouvelle gouvernance mise en place le 7 avril.
Depuis le 19 septembre 2022, Francis Coudène forme un nouveau binôme avec Cécile André. Cette dernière, qui occupait depuis avril 2022 le poste de directrice des fonctions supports d’Astredhor, succède à Corinne Bitaud à la direction de l’institut des professionnels du végétal. Corinne Bitaud a souhaité prendre une orientation professionnelle dans un autre secteur après avoir mené la refonte d’Astredhor.
Deux directions déléguées ont été créées :
- la direction « recherche et innovation » pilotée par Fabien Robert, de longue date dans l’institut ;
- la direction de « accompagnement et expertise », pilotée par Ellen Bouty-Drouet, responsable développement depuis 2020.
Une mutualisation plutôt qu’une centralisation
Lors de la présentation officielle de l’unification au Salon du végétal à Angers (49), à la mi- septembre, le président Coudène insistait : « Il s’agit bien d’une mutualisation et pas d’une centralisation. Les équipes territoriales – 80 salariés – sont totalement connectées de sorte à mener une action plus transversale face aux défis à relever pour la filière. Tous les acteurs professionnels représentés dans les quatre collèges bénéficieront de notre participation à des projets de Vegepolys Valley et à des UMT, tout comme des liens étroits avec l’Inrae et l’enseignement supérieur. »
Les six unités territoriales devraient couvrir tous les territoires de la métropole avec les anciennes structures composantes. Toutefois le CDHR Centre-Val de Loire et Arexhor Grand Est horticole n’ont à ce jour pas encore décidé d’adhérer.
Un périmètre d’expertise réorganisé dans la logique d’une plateforme partagée
L’ensemble d’Astredhor est renforcé sans amoindrir l’efficacité de chaque station. « Fini la concurrence entre les stations, résumait le président. Par exemple, un expert en fleurs coupées de la région Paca pourra intervenir au service d’un floriculteur dans un autre territoire. Le chantier de transformation de nos moyens est engagé, dont un plan de financement pour des outils d’expérimentation dans la logique d’une plateforme partagée. Nous nous devons d’être des animateurs, des traducteurs, des apporteurs d’invocations et d’outils. ».
Le terrain et la transversalité
De son côté, Catherine Muller, présidente de Valhor, délivrait son conseil : « Gardez toujours un œil sur les territoires car vous avez été construits sur les territoires par les professionnels du terrain. Mais intensifiez cette transversalité pour le bénéfice du collectif. »
Linda Kaluzny-PinonPour accéder à l'ensembles nos offres :