À l’occasion de FlorEvent Concours du meilleur scénographe végétal et floral

C’est sur le thème « bucolique », tendance de ce printemps, que le concours du meilleur scénographe végétal et floral mettra à l’honneur l’un ou l’une des sept participants déjà présélectionnés.
Avec l’aide d’un sponsor, il ou elle réalisera – au Salon FlorEvent, les 13 et 14 mars à Eurexpo Lyon, à Chassieu (69) – « une mise en scène à la fois commerciale mais aussi artistique et lisible. Il ou elle saura réaliser une vitrine la plus désirable et attirante possible, à base de végétaux et fleurs, en magnifiant un objet réel du commerce. Tout est permis ».

Le règlement annonce la couleur : « Dans le monde d’après, la campagne devient le nouvel eldorado. Les regards se tournent vers une consommation plus responsable, qui coûte moins à la Terre, évite de l’altérer et valorise ses matières premières. Votre création est une vitrine printemps-été qui doit mettre en évidence un (ou des) produit(s) de votre choix et faire comprendre au passant dans la rue, d’un simple coup d’œil, que la démarche de la marque est 100 % authentique. Votre vitrine pourra utiliser un mannequin, des impressions, des supports et accessoires sans limite de style. »

Plusieurs critères de sélection

Les critères de sélection qui seront passés au crible :
- une vitrine claire, lisible, où le regard est dirigé ;
- une compréhension claire, non sujette à réinterprétation ;
- une valorisation commerciale du produit choisi ;
- un respect des règles artistiques, commerciales et légales de la vitrine d’un point de vente ;
- une utilisation intelligente des volumes qui maximise l’attention du passant ;
- une réalisation qui pousse le passant à la photographier.

Ces critères, issus du « visual merchandising », seront rappelés aux candidats durant les semaines qui les séparent du concours.
Dans ce domaine, la règle est toujours au triangle. « Le lauréat pourra utiliser le label du titre sur ses réalisations. Triangle de construction de l’image, c’est aussi un trio de couleurs, un trio de perspectives... Ce label ornera la vitrine et la communication du grand vainqueur. Les lauréats gagneront l’opportunité d’une reconnaissance officielle pour les grandes enseignes et pour des événements de prestige, même à l’international », précisent les coorganisateurs.

Prétendants retenus : la liste officielle

De nombreux talents issus de l’univers de la fleur, du végétal et du paysage ont candidaté pour cette seconde édition. Leur dossier a été analysé « sous le spectre des règles et disciplines de la scénographie par le cabinet ChloroSphère et ses visual merchandisers partenaires ».

Les sept candidats retenus :
- Maryline Bergeretti. Fleuriste designer, sa boutique Il était une fleur est une parenthèse tout en douceur. Après une carrière dans les grands hôtels de la côte d’Azur, avec sa fougue florale, elle réalisera, lors de FlorEvent, un jardin bucolique suspendu qui mettra le focus sur une robe tout en fleurs. Son univers.
- Stéphanie Clavier, fleuriste issue de la floriculture, de la vente en gros et du monde de la jardinerie, imaginera, dans le cadre d’une boutique de prêt-à-porter féminin, une ambiance champêtre rustique. Forte de son label écoresponsable récemment acquis, elle détournera quelques objets recyclés pour prouver que nature peut rimer avec futur. Son univers.
- Cédric Exare. À 30 an, il a un palmarès impressionnant. Il partage avec ses apprentis et ses élèves. Sur les réseaux sociaux, ses vitrines décalées attirent l’attention. Sa création bucolique détournée ne manquera pas de surprendre. Son univers.
- Sabrina Letaief, jeune créatrice aux univers multiples, valorisera des rouleaux de dentelle par une robe fleurie, dans une ambiance campagne très nature. Son univers.
- Peggy Nicoloro a toujours baigné dans la fleur. Pour sa vitrine, son décor sera inspiré par la force de la nature.
- Lénaïc Peillon exprime son art dans une boutique hybride entre fleurs et décoration. Déjà devenu une référence par ses photos sur les réseaux sociaux, il dévoilera son monde hors du commun. Son univers.
- Inessa Rogowski, multiartiste, mettra en scène un univers de forêt.

La scénographie, nouveau pilier du métier de la distribution

« Le visual merchandiser est au commerce ce que le directeur artistique est au spectacle. Ce métier, apparu avec la génération des Millennials, s’exprime de plus en plus sur le terrain. Il est plébiscité. Avec des fleurs, un scénographe végétal et floral est aujourd’hui indispensable, notamment pour des événements aussi marquants qu’un mariage ou même un lancement commercial. Là où, avant, leur travail pouvait régulièrement se limiter par exemple au bouquet de mariées, aux bancs de l’église et au capot de la voiture, ils sont aujourd’hui de plus en plus sollicités pour réaliser des photocalls, des tapis verts ou encore des vitrines. Toute l’ingéniosité et le talent de l’artiste à la maîtrise impeccable sont alors de mise », assure Manuel Rucar, tendanceur chez ChloroSphère.

Plus sur le Salon FlorEvent