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Sociétal, environnemental et start-up JdC Garden Trends, un révélateur des tendances du moment (1re partie)

Les Journées des collections, salon de la distribution jardin, aura lieu cette année du 25 au 27 mars. Il se tiendra toujours au parc Chanot, à Marseille, mais propose quelques nouveautés, en particulier l’ouverture d’une section dédiée aux start-up.

Le salon de la distribution jardin ouvrira ses portes dans la cité phocéenne du 25 au 27 mars. L’occasion de faire le point sur le marché et de réfléchir à l’avenir, grâce à l’ouverture d’une section dédiée aux jeunes entreprises.

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Certes, les Journées des collections – les JdC Garden Trends –, qui se déroulent chaque année au printemps à Marseille (13), ne sont pas axées vers le végétal. La section dédiée aux plantes, lancée il y a deux ans, peine à faire le plein. (Retrouvez ici : le programme des temps forts )

En revanche, idéal pour faire le point sur les tendances du marché du jardin, le salon reste un rendez-vous important pour anticiper les attentes des consommateurs et permet de capter les premiers chiffres de la consommation. Il donne aussi l'occasion de rencontrer les principaux acteurs du secteur, qui se déplacent tous les ans. À ce titre, les JdC constituent donc l'événement professionnel du printemps qu’il serait dommage de négliger.

La prochaine édition aura lieu du 25 au 27 mars 2025, et se tiendra – comme c’est toujours le cas depuis le déménagement de la manifestation dans le Sud – au parc Chanot. Avec toujours une particularité : l’ouverture se fait à midi.

De vraies informations sur l’impact sociétal et environnemental

La section dédiée aux plantes, lancée il y a deux ans, peine à faire le plein. Mais la segmentation du salon s'affine d'année en année, avec six univers identifiés en 2025. (© François Arnould)

Comme le rappelle Infopro digital, qui organise la manifestation, le millésime 2025 devrait être marqué par une tendance lourde chez les exposants : la mise en avant des impacts environnementaux et sociaux de leur activité. En effet, depuis le début de cette année, « la réglementation européenne impose aux entreprises de publier des rapports du durabilité conforme à la CSRD (corporate sustainability reporting directive, soit la directive sur les rapports de développement durable des entreprises) », rappelle l'entreprise coordonnatrice. Dans les faits, toutes les sociétés ne sont pas concernées, seules celles ayant plus de 250 salariés devant s'y conformer, par exemple. De plus, la mesure est remise en cause par certains politiques.

Mais, pour faire court, l’idée est de restaurer la confiance des consommateurs en empêchant les entreprises de communiquer de manière faussée sur leur impact environnemental et de faire du greenwashing. Le pari des organisateurs du salon est que cette nouvelle démarche, couplée à l’attente importante des jardiniers pour des solutions plus durables dans leurs pratiques régulières, va influer fortement sur les innovations qui seront présentées. Les produits seront donc écoconçus, et responsables, permettront une meilleure gestion des ressources, en eau par exemple. La location d’équipement pourrait ainsi devenir une tendance lourde au détriment de l’achat systématique d’outils qui, pour certains d'entre eux, ne sont utilisés que quelques heures par an.

Ces innovations seront récompensées dans cinq catégories, la "cuisson en extérieur" (un prix soutenu par Auchan et Adeo), l’"autoproduction au jardin" (sponsorisé par Gamm Vert), "authentique et pratique" (Inédis), "décoration et ameublement" (J’DEA) et enfin "jardin responsable et malin" (Coopérative U).

Une ouverture aux start-up

À noter enfin que le salon propose, cette année, une segmentation plus fine de ses univers.

Aux côtés de « Jardiner et Cultiver », catégorie où se retrouvent l’essentiel des acteurs du marché tournant autour du végétal, les substrats ou le matériel d’irrigation, par exemple, les domaines de l’aménagement extérieur et de la déco seront bien identifiés.

Il faut également retenir la création d’un espace dédié aux services pour le retail, qui peut à ce titre intéresser les points de vente de producteurs, via des offres autour de l’équipement des magasins ou de la logistique, entre autres.

Et enfin une section "Start-up" fait son apparition, à l’instar de ce qui se fait désormais dans la plupart des salons professionnels. Un espace dans lequel des jeunes pousses devraient forcément présenter des innovations en adéquation avec les attentes du marché, en particulier des jeunes jardiniers !

En seconde partie : le programme des temps forts ici

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